Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(fb) swimming with sharks (claw)

thème

— 30 octobre 2022 // ouverture du forum —



registre
des pv

registre
membres

flood
guilde

capacités
spéciales

quêtes
roleplay

univers
alivirien

livres
du chaos

jeu des
pièces

boutique
achats
⋆ aucun minimum de ligne exigé. système de tw essentiel puisque des rps violents peuvent être mis en place. pas d'initiale ni de doublon dans les pseudos.
postes attendus.
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

(fb) swimming with sharks (claw)

@ Beatrice Fildrar

Beatrice Fildrar
rester droite, toujours.
Personnage
vivre c’est se mettre en danger, réalisa-t-elle. de la même façon qu’apprendre à marcher c’est d’abord accepter l’idée de tomber.
(fb) swimming with sharks (claw) 019b9b1f7489cf6ea7cf9bbf2061033e988839df
faceclaim : n. peltz, doom days (av), lesbeauxjours (gif), alcara (code signa, bannière).
messages : 38
# pièces : 133
aspiration : harmonie... pour le moment, du moins.
guilde : sentinelles, don du dessin puissant entre ses doigts.
race : humaine, avec toute sa jolie complexité.
âge : vingt-sept ans, jeunesse porcelaine qu'elle affiche fièrement sur ses traits.
statut : membre du conseil restreint, une des bouches qui murmurent à l'oreille de l'empereur.

(fb) swimming with sharks (claw) 7446d5cccfc8749c5dbfcad2d2fbc03e09d89e69

deck : cône runique (base) # bouclier (base)
capacités/pouvoirs : don du dessin (base) # verrouillage des spires (dérivation)
Joueur.se

L'univers alavirien
tw: pédophilie, cruauté animale (les miens) // mort en couches, abandon d'enfant, harcèlement scolaire (évoqués)
pronoms: elle, she, her.
nombre de mots: dépend, entre 300 et 1200 mots. je m'adapte.
disponibilités rp: 1 libre.
double face: nope.
#
Dim 6 Nov - 20:36

swimming with sharks

⋆ flashback, 2015
@claw jil’ arlan
tw : harcèlement scolaire

Elle a dix-huit ans, elle sort tout juste de sa petite rue biscornue d'Al-Chen. Elle a son pouvoir au bout des doigts et le monde prêt à se jeter à ses pieds, du moins dans ses plus jolis rêves. Des jolis rêves qu'elle espère voir devenir réalité, un jour, mais pour le moment la réalité est bien cruelle. Ses yeux brûlent, ses poings serrés tremblent presque, phalanges devenues blanches tant elle est crispée, mais elle refuse d'afficher quoi que ce soit. Pas pour eux. Certainement pas.

L'académie est une opportunité en or pour la gamine qu'elle est. Son meilleur moyen d'atteindre son but, d'atteindre ce plus qu'elle cherche si désespérément, et elle aurait pensé que tout irait bien, Triss. Enfin, que tout irait mieux que ça.

Elle s'était attendue à la difficulté des cours, à l'intransigeance des professeurs, à devoir pousser terriblement loin, jusqu'à atteindre ses limites pour avoir à les dépasser. Elle s'attendait à tout ça, mais elle ne s'attendait pas à la suffisance des autres élèves. A la façon dont leurs nez se redressent avec une touche de dégoût, à la façon dont les sourires en coin se font plus volontiers ironiques que sincères, à la façon dont les particules ignorent volontiers ceux qui en sont dénués, quand ils ne les moquent pas ouvertement.

Ils ne sont pas nombreux, ceux comme elle, ceux qui n'ont qu'un simple nom de famille dénué de toute marque de noblesse. Pas nombreux et trop facilement mis à l'écart ou pointés du doigt, par les élèves comme par certains professeurs. Aujourd'hui encore, d'ailleurs — l'exercice du matin était un exercice de volonté pure, sa spécialité même si son pouvoir n'est pas encore raffiné. Un exercice qu'elle a remporté haut la main même face à la dessinatrice qui leur a fait cours, une victoire fière qui lui a amené un sourire évident sur le visage, un sourire qui a vite disparu.

Surprenant, de la part d'une élève aussi... quelconque.

Compliment qui cache mal l'insulte qui s'y infiltre. Triss a préféré ne rien répondre, les yeux aussi durs que des émeraudes, la mâchoire crispée dans une expression déplaisante, et les mots qui sortent de la bouche de ses camarades à la sortie du cours ne font que s'abattre un peu plus sur ses épaules frêles.

Y'a pas de place pour les bouseuses comme toi ici.

Elle a répondu avec sa verve qui deviendra légendaire d'ici quelques années — au moins la bouseuse sait quand il faut tenir sa langue, et la bouseuse vous a tous battus à plate couture mais même sa réplique acide, qui suffit à clouer le bec de tous ces crétins qui ne méritent même pas son attention, n'est pas suffisante pour la réconforter.

C'est pour ça qu'elle s'est réfugiée dans une des alcôves de l'académie, une de celles qui offre une fenêtre au vitrail composé de fines feuilles de pierres précieuses, les poings serrés sur ses genoux, le regard fermement vissé sur le sol de métal poli. « Ils ne méritent rien du tout, » qu'elle murmure, Triss. Pour elle-même, comme un rappel. « Même pas ton attention, et encore moins tes larmes. Secoue-toi. »

Un soupir. Elle ferme les yeux, se laisse aller contre le mur derrière elle. Sa gorge est serrée, douloureuse, mais elle ne se laissera certainement pas aller aux larmes.

Encore moins maintenant qu'elle entend des pas s'approcher. Personne n'aura la satisfaction de la voir pleurer ici.
me contacter

@ Claw Jil' Arlan

Claw Jil' Arlan
never enough
Personnage
sombres.
sombres pensées.
sombres cœurs.
sombres passés.

(fb) swimming with sharks (claw) 86bcf360e6789a39d5a67cdc0c07d040575b9d43

faceclaim : charlize theron @the-curious-corvidae
messages : 192
# pièces : 412
aspiration : (chaos) l'étincelle d'harmonie, aussi frêle qu'éphémère, s'est éteinte en même temps que son fils. ne laissant qu'obscurité et élans vengeurs.
guilde : (grande sentinelle) loup dans la bergerie, censé repousser la menace à laquelle pourtant il aspire.
race : (humaine) rumeur d'une ascendance ts'liche qu'elle se plait à faire prospérer. semer le doute pour que la banale vérité se transforme en sombre passé.
âge : (quarante-deux ans) qu'elle foule la terre vaine, semant destruction et désillusions dans son sillage.
statut : (aisé) l'ambition qui dicte ses pas, la notoriété qu'elle caresse du bout des doigts.

(fb) swimming with sharks (claw) Tumblr_ocizfa7tEY1ut8szno5_500

deck : (base)
- cône runique
- bouclier
capacités/pouvoirs : (base)
- l'Art du Dessin
Joueur.se

L'univers alavirien
tw: rien à souligner.
pronoms: elle.
nombre de mots: 700 en moyenne.
disponibilités rp: bientôt.
double face: nope.
#
Jeu 10 Nov - 18:04

SWIMMING WITH SHARKS

2015.
tw : mère toxique
@Beatrice Fildrar

L’Académie.
Où elle a peut-être passé les trois meilleures années de sa vie. Où elle a goûté à la saveur de la liberté. Où elle s’est sentie grandir, pour pouvoir éclore et dévoiler son potentiel à qui veut bien le voir. Où elle a su devenir quelqu’un et être reconnue à sa juste valeur. Parce qu’avant elle n’était que souillure. Qu’une misérable, qu’une ratée, qu’une moins que rien. À subir les coups de sa mère. À  tenter d’ignorer les moqueries et les sarcasmes à son passage à chaque fête où la noblesse daignait les inviter. Longtemps, elle n’a été qu’un animal de foire. Qu’on exhibe à tout bout de champs et dont on rit ouvertement. Elle savait qu’elle possédait le Don du Dessin, et sa mère n’avait rien trouvé de mieux que de la faire pratiquer. Jour et nuit. En été comme en hiver. Qu’il pleuve, vente ou neige. Un entrainement de tous les instants, où l’erreur n’était pas permise et où les progrès devaient être rapides sous peine de terribles punitions. Des traces, elle en garde encore, dans des coins secrets de son corps. Mais les pires restent celles à son âme, qui quant à elles n’ont jamais vraiment réussi à guérir. Sa mère n’était pas tendre. Elle n’avait d’ailleurs rien d’une mère. Mais elle était la seule personne à qui elle pouvait se rattacher.


Jusqu’à son départ pour Al-Jeit.
À ses dix-huit ans pile elle faisait son baluchon et quittait Al-Far. Sans se retourner, sans une étreinte avec sa mère, et surtout sans une once de regrets. Elle n’avait jamais été aussi heureuse qu’à son entrée à l’Académie. Qu’à l’instant où elle a compris qu’elle était à présent indépendante et que son avenir était entièrement entre ses mains. Alors oui, il y avait eu des embuches. Des jalousies, des moqueries et des combats d’égo. Mais Claw avait survolé toutes ces difficultés avec une certaine facilité. Quoi que les autres élèves et professeurs essaient de lui faire, ça n’avait jamais été pire que ce que sa propre mère lui avait fait, ou que ce que la noblesse d’Al-Far lui avait dit. Au final, c’était d’ailleurs plutôt elle la turbulente. Celle la même qui cherchait sans cesse les ennuis et qui provoquait les autres à tout bout de champ. Parce qu’elle a la violence facile, Claw. Qu’elle sait à présent ce qu’elle vaut et que libérée de ses chaines elle s’est jurée que plus jamais elle ne se ferait marcher sur les pieds. Son Don est puissant. Couplé à ses années d’entrainement, elle passe pour le petit prodige de la promotion. Et elle en joue ouvertement. S’en délecte. Jusqu’à en devenir infecte et globalement méprisable. Elle n’a de respect pour personne, ou presque. Et ça se ressent. Les autres papillonnent autour d’elle parce que le Pouvoir les attire. Mais au fond, ils tremblent à chacune de ses paroles. Redoutent de réaliser le faux pas qui leur attire ses foudres. Car quand Claw attaque, elle mord. Et ça fait toujours mal.

Le petit caïd de la classe, en résumé.
Son parcours est rocambolesque. Aussi déroutant qu’exaltant. Claw a su nouer les bonnes alliances. A convoler en justes noces à trois reprises pour tirer le meilleur parti de ses partenaires. Afin de se hisser haut, toujours plus haut, dans cette société qu’elle convoite autant qu’elle abhorre. Jusqu’à devenir Grande Sentinelle et atteindre sa consécration. Une nomination qui bien évidemment a fait jaser. Car sous ses brillants exploits se cache une noirceur qui, bien que dissimulée, reste palpable. Claw est puissante, elle inspire la peur. Ça a toujours été comme ça. Une beauté carnassière, sauvage et imprévisible, qu’on convoite mais dont on craint la morsure. Et Claw n’a rien fait pour endiguer les rumeurs, ne faisant, d’ailleurs, que les attiser. Car à son sens, il n’y a que par le biais de la peur que l’on peut devenir quelqu’un. Que l’on peut s’élever pour dominer.

Une main de fer dans un gant de velours.
Avec des paroles aussi mielleuses qu’acérées. Usant et abusant du double-tranchant. Et ça marche. Claw a toujours été respectée par ses pairs. Très souvent polémiquée, mais avec une supériorité incontestée. Il n’est pas rare qu’on la fasse demander à l’Académie pour réaliser quelques cours. Sa spécialité est le duel de Volonté, qui jusqu’à présent a toujours fait mouche. Claw n’a rien d’un professeur tendre, avec une éducation portée sur la bienveillance. Non, Claw elle est le reflet de sa mère. Elle écrase. Quand bien même ce ne sont que des apprentis qui n’ont pas le niveau. Parce que l’échec et la reconnaissance d’une force supérieure, c’est aussi une leçon à tirer. Et qu’ils ne peuvent se dépasser qu’en se lançant des objectifs à battre pour mieux repousser leurs limites. Sans pitié. Elle a assisté au duel de Volonté entre Siam Til’ Vanyan et une de ses élèves. Elle qui souhaitait l’impressionner s’en est retrouvée ridiculisée.

Surprenant, de la part d'une élève aussi... quelconque.
Les railleries n’avaient pas tardé, ternissant l’exploit de la jeune fille pour mieux tenter de l’enterrer. Mais Claw n’y était pas restée insensible, une telle Volonté étant rare à cet âge. Dans un sens, Claw a été impressionnée par cette Béatrice dont elle ne connait rien si ce n’est l’inexistence de son rang. Et sa curiosité n’en a été que décuplée. La voilà donc en train de gravir les marches la menant à une des alcôves de l’Académie, à sa recherche. La gamine s’est éclipsée après tout ça, la mâchoire serrée et le regard endurci. Elle ne met, au final, que peu de temps à la retrouver. « Des félicitations s’imposent, qu’elle inaugure une fois arrivée à sa hauteur. Un sourire doux et bienveillant sur les lippes, elle enchaine, Personne n’a osé le reconnaitre, et pourtant… Je n’avais encore jamais vu autant de Volonté dans un si jeune corps. Elle sent la colère dans son regard. Toute la frustration et la souffrance que les moqueries induisent. Béatrice, c’est ça ? » Son sourcil qui s’arque en guise de conclusion.

Béatrice…
me contacter

permissions de ce forum

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum