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— 30 octobre 2022 // ouverture du forum —



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La vraie nature des gens ne change pas. ft Arès

@ Leander Kazrel

Leander Kazrel
Souvenirs éphémères
Personnage
Bijoux de la mémoire,
Marques du passé, leçons d'avenirs
Souvenirs
La vraie nature des gens ne change pas. ft Arès 286e5ce541f0f29c3937c06b11153d8824c5a759
faceclaim : Freddy Carter (av : burnonfire / gif : valruna)
messages : 221
# pièces : 567
aspiration : Equilibre instable, danser sur un fil invisible de l'âme.
guilde : (Sentinelles) - Gardienne des spires, art de la création éphémère, souvenirs tissés dans un drap immatériel.
race : (Humain) - avec tous ces défauts et leurs qualités.
âge : (32 ans) - la trentaine à peine entamée que ses traits fins camouflent avec facilité.
statut : (Grande Sentinelle) - un statut qui lui offre richesse & pouvoir

La vraie nature des gens ne change pas. ft Arès N2YBVKXK_o

deck : - cône runique
- bouclier
capacités/pouvoirs : - Don du Dessin (de base)
- Communication à distance (achat)
- Capacité de dessiner les souvenirs des âmes qu'il croise ainsi que les siennes : saisissante netteté, réalisme à tout épreuve, marque du passé qui jamais ne revient. Sauf avec lui.
Joueur.se

L'univers alavirien
tw: (dans le personnage) Souvenirs, traumatismes, violence, sang, mélancolie.
pronoms: Elle/she.
nombre de mots: Entre 500 et 1000 mots généralement
disponibilités rp: (0/3) mais on peut en discuter.
double face:
#
Dim 6 Nov - 21:30

La vraie nature des gens ne change pas.

⋆ La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens ...
 @Arès Milgrim  
tw : souvenirs, cicatrices, massacre, sang

Le froid mordant lui glace le sang. Morsure bien heureuse qui lui rappelle douloureusement qu'il est en vie. Venin givrant qui font remonter trop subitement tous ses souvenirs enfouis dans les tréfonds de son être. Quelle idée de retourner sur les traces d'un passé désormais révolu. "La vie n'est qu'un chemin qui ne peut s'emprunter que dans un seul sens." foutaise qui pourtant se répète à l'infini dans sa tête, car il connaît le puissant pouvoir des souvenirs.

Odieux. Délicieux.

Ce retour en arrière perpétuel qu'est devenu sa vie alors que son pouvoir y prend tout son sens. Généralement pour les autres, il tente, tant bien que mal, de repousser sa propre mémoire dans les méandres de l'Imagination. En vain, évidemment. Alors, il sait qu'il n'a pas d'autres choix que de se confronter au réel, espérant naïvement une sorte de catharsis. Probablement est-ce pour cela, qu'après sa visite d'Al-Far avec  @Claw Jil’ Arlan , s'est-il autorisé à dérouter sa propre route pour ne pas rentrer avec elle à la Capitale. Le dessinateur s'est débrouillé pour trouver toute une caravane lourdement accompagnée pour faire le trajet jusqu'à citadelle des frontaliers. Avec la bonne bourse bien remplie et quelques mots bien placés, il parviendrait à convaincre quelques âmes de l'accompagner un peu à l'écart de la route tracée pour retrouver un endroit bien précis.

Une fin de journée, somme toute banale, pour la grande caravane qui ne compte pas ses têtes. Elle se pose, tel un grand monstre fatigué, pour une halte à l'abri du vent dans un recoin escarpé du Nord de la contrée Alavirienne. Non loin des frontières Raïs. Les gardes sont sur les dents, la région connue pour ne pas être sûre. En même temps, les raids des guerriers ennemis ne se font pas rares et particulièrement meurtriers, comme en 1996. Leander grince des dents à l'évocation de ce massacre, histoire devenue banale et en même temps d'épouvante pour les voyageurs. Travestie, à peine évoquée pleinement dans ses bouches qui ne savent absolument rien du bain de sang que fut cette tragique journée. Sa propre hémoglobine boue à chaque évocation, et il prépare enfin sa propre excursion sur les terres qui l'ont vue naître.

Finalement, ils n'en sont pas très loin, à peine quelques kilomètres, et ils seraient de retour auprès de la caravane en un rien de temps. Mais il en a besoin. Presque viscéral dans son être tellement chaque mètre englouti rassasie le monstre qui sommeille doucement en lui. Sans qu'il ne s'en rende réellement compte. Enfin, les restes de l'Exploitation se dessinent devant leurs yeux ébahis. Certains regards se font curieux, pour ceux attirés par les récits à propos de la colonie, d'autre s'emplissent d'effrois et certains regardent la Grande Sentinelle en se demandant bien pourquoi cet énergumène a autant insisté pour se rendre sur ces ruines. Les derniers rayons du soleil dessinent des ombres étranges sur ce qui fut le foyer de Leander tant d'années auparavant. Il descend justement de son cheval une fois qu'une des pierres se trouve à sa portée : « Attendez-moi ici, j'en ai pour une minute. Que personne ne me suive, le premier qui le fera pour une mauvaise raison verra son solde se réduire de moitié. ». Sa voix est intransigeante alors qu'il fend l'air d'un mouvement de bras impatient.

Ses pas le guident dans les ruines de ce qui fut "son chez lui". Terme bien vague alors que les souvenirs l'assaillent. Gamin extraverti qui courrait partout, chaque recoin lui évoque quelque-chose. Un rire fuse dans les ruines, alors qu'il se trouve déjà que dans les Spires. Des éclats de voix, des murmures. Fantômes d'une autre vie qui s'anime entre les pierres et les bouts de bois pourrissant. Saisissant. Automatisme, il ne s'en rend même pas compte, comme si le dessin s'emparait de son être pour faire ressortir ce qui se cache derrière son âme. Des cris. Des larmes. De la surprise qui se mêle à la peur alors que des corps se bousculent dans les allées.

Jusqu'à ce que des souvenirs qui ne sont pas les siens pointent à l'orée de son esprit. Il n'est pas seul. L'a-t-il déjà été ? « Êtes-vous venu ici pour contempler l'œuvre de vos semblables ? ». Sa voix est dénuée de peur, même si tout son corps se tend face à la présence qui se trouve avec lui dans ce tombeau. Le danger est palpable et, même s'il se sait autrement plus puissant que dans sa jeunesse, Leander sait qu'il lui faut se méfier de celui qui l'a suivi jusqu'ici : Arès Milgrim.
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