vague à l'âme (nephtys)
@ Meria Adryn
Personnage
Chant de la Lune,
Lumière de l'Aube,
D o u c e u r
Chant de la Lune,
Lumière de l'Aube,
D o u c e u r
faceclaim : golshifteh farahani (av ooolympia, gifs hecstia, noorasaertre, sign alcara)
messages : 51
# pièces : 183
aspiration : ombre et lumière à la fois, choix impossible, plus volontiers attirée par l'astre lumineux, perdue dans les ténèbres qui s'allongent, térrifiée par la nuit.
guilde : seulement fidèle à elle-même.
race : fille du pays de faël, fierté à peine dissimulée.
âge : 35 ans qu'elle erre, marques indélébiles du temps qui passe.
statut : rêveuse de pacotille, herboriste de talent au service de tous, sans distinction. Plus pauvre que riche.
deck : un couteau, un arc, un bouclier, une alarme de merwyn.
capacités/pouvoirs : les songes comme éternel demeure. Rêveuse longtemps ignorée. Loin de la dextérité de ceux ayant étudié à Tintiane. Capable de soulager les douleurs, de refermer les blessures.
Joueur.se
L'univers alavirien
tw: deuil, mort, sang
pronoms: elle
nombre de mots: 400-700 en moyenne
disponibilités rp: 02/02
double face:
L'univers alavirien
tw: deuil, mort, sang
pronoms: elle
nombre de mots: 400-700 en moyenne
disponibilités rp: 02/02
double face:
vague à l'âme
Elle soupire en regardant le maigre butin des jours passés. A peine assez pour s’acheter de quoi se remplir l’estomac. Il faut bien se nourrir pourtant. Mais elle sait bien Meria qu’ils marchent sur la pointe des pieds. Le rationnement jamais assez efficace. Ses bonnes actions trop nombreuses. Elle voit Nephtys, les mains sur les hanches, le regard courroucé, un soupir exaspéré au bord des lèvres. Et elle a sans doute raison. Le cœur de Meria trop gros pour son propre bien. Pour celui de leur petite troupe. Elle n’est pas mère. Elle tuerait ses enfants à petits feu. Espérons que les autres rapportent plus. L’espoir comme seule bannière. Salut ultime qui ne suffit pas toujours. L’espoir ne nourrit pas nos estomacs.
Elle devrait sans doute mettre son égo de côté. Meria qui n’a d’yeux que pour les âmes en peine. Vagabonds et autres chats égarés. Ames en peine. Comme eux. De ces pauvres corps en perdition. Ces autres que les grands ignorent. Elle se refuse à aller frapper aux portes de la noblesse, à quémander quelques pièces pour des remèdes d’herboristes. Pour que madame dorme mieux, que monsieur ait la paix. Pour qu’un jour la maison retentisse à grands coups de rires d’enfants. Que cesse enfin l’agonie du père. Que commence le règne du fils. Et qu’adviendrait-il de ces gens sur le bord des routes ? Ces gosses malaimés qui ne demandent qu’à vivre un jour de plus ? Il est là le chaos du monde. Chez tous ces êtres ignorés. Ces pairs d’yeux qu’on évite. Ces sourires qu’on n'offre pas.
Elle est de ceux qui tendent la main Meria. Un mot doux, un regard. Le cœur meurtri mais toujours chaud. L’espoir incarné. Elle croit aux lendemains lumineux, aux nuits étoilées. Consciente que la nuit guette. L’obscurité cachée dans chacun de ses pas. Qu’importe. Ils sont là. Ils seront toujours là pour la rattraper. Ces autres. Sa famille. Ces bouts d’elle. Ils se sont choisi. Pour le meilleur et pour le pire. Il y aura toujours une main dans la sienne.
Ses doigts se referment brusquement sur son maigre butin tandis que le rideau de sa tente s’ouvre pour dévoiler Nephtys. Sœur d’esprit et de cœur. Le sang finalement bien peu important.
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