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— 30 octobre 2022 // ouverture du forum —



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⋆ aucun minimum de ligne exigé. système de tw essentiel puisque des rps violents peuvent être mis en place. pas d'initiale ni de doublon dans les pseudos.
postes attendus.

Black velvet sun. ft Karha

@ Leander Kazrel

Leander Kazrel
Souvenirs éphémères
Personnage
Bijoux de la mémoire,
Marques du passé, leçons d'avenirs
Souvenirs
Black velvet sun. ft Karha 286e5ce541f0f29c3937c06b11153d8824c5a759
faceclaim : Freddy Carter (av : burnonfire / gif : valruna)
messages : 221
# pièces : 567
aspiration : Equilibre instable, danser sur un fil invisible de l'âme.
guilde : (Sentinelles) - Gardienne des spires, art de la création éphémère, souvenirs tissés dans un drap immatériel.
race : (Humain) - avec tous ces défauts et leurs qualités.
âge : (32 ans) - la trentaine à peine entamée que ses traits fins camouflent avec facilité.
statut : (Grande Sentinelle) - un statut qui lui offre richesse & pouvoir

Black velvet sun. ft Karha N2YBVKXK_o

deck : - cône runique
- bouclier
capacités/pouvoirs : - Don du Dessin (de base)
- Communication à distance (achat)
- Capacité de dessiner les souvenirs des âmes qu'il croise ainsi que les siennes : saisissante netteté, réalisme à tout épreuve, marque du passé qui jamais ne revient. Sauf avec lui.
Joueur.se

L'univers alavirien
tw: (dans le personnage) Souvenirs, traumatismes, violence, sang, mélancolie.
pronoms: Elle/she.
nombre de mots: Entre 500 et 1000 mots généralement
disponibilités rp: (0/3) mais on peut en discuter.
double face:
#
Dim 13 Nov - 13:08

Black Velvet Sun

⋆ I wanna hold on to you, I wanna hold on until the shadows is gone
 @Karha Iorweth
tw : aucun
Le manteau sombre de la nuit occupe déjà chaque recoin du ciel alors que les lumières de la ville ne cessent jamais de scintiller. Luttant contre l'obscurité du plus merveilleux des éclats, Al-Jeit brille de mille feux alors que les rues du quarter des arts s'animent d'une nouvelle vie éphémère. Les éclats de rire se mélangent aux voix fortes, quand la musique ne prend pas le pas, et que des groupes d'amis s'engouffrent dans des bars et salles de spectacles. Au milieu de toute cette agitation, il n'y a que le "Reflet de Lune" pour opérer une vraie magie. Attraction mystique qui attire forcément l'oeil des curieux. Impression laissée au fond du coeur du Dessinateur, jusqu'à ce qu'il ne comprenne que les murs de cette grande bâtisse représenterait ce qu'il pourrait considérer comme son foyer.

Malgré cela, il reste cloué devant comme un idiot.

Les pieds résolument fixés au sol, alors que son regard fixe la porte d'entrée. Encore légèrement en retrait, il peut voir d'autres se presser pour entrer, le show ne tarderait pas à commencer. Et pourtant, il reste là. Ne cessant de se demander ce qui allait arriver. Depuis quand se soucie-t-il autant de l'avenir si proche ? Lui qui fonce toujours, si sûr de lui, l'arrogance en étendard pour faire face au monde et ses jugements. Mais ce soir, ce ne sont pas n'importe quels jugements qu'il redoute. N'importe quelles conséquences auxquelles il doit faire face. Le pire serait qu'il ne se passe rien. Néant abyssal de ses espoirs réduits en miettes.

Qu'espère-t-il au juste ? Ses doigts sur ses joues creuses. Si fins et délicats. Caresse qui le brûla jusqu'au plus profond de son être. Respiration retenue dans cet instant d'éternité. Ce cri resté coincé dans sa gorge pour fuir le plus loin possible, qui lutte face à au besoin de ne surtout pas bouger. Cela faisait tant de temps que personne ne l'avait touché comme cela. Avec toute la tendresse et l'envie, comme lui-même ne l'avait jamais ressenti. L'euphorie de la première fois qui résonne encore, le terrorise autant qu'il en ressent la nécessité. Son regard profond ancré dans le sien comme si rien ne pouvait l'y détacher. Jamais personne ne l'avait regardé de cette manière. Pas même après tous les souvenirs qu'il a marchandés. Ce n'était pas lui que l'on regardait, c'était ses dessins, au mieux son pouvoir. Pas à cet instant. Sa voix légèrement éraillée par l'émotion et le besoin impérieux qu'elle laissa dans les quelques mots qui suivit le souvenir qu'il lui avait offert : "C'est toi". Sans qu'il ne parvienne à comprendre, ces mots résonnent encore en lui alors qu'il se trouve devant l'entrée du cabaret.

A peine purent-ils reprendre leur souffle qu'il s'était éclipsé, d'un mouvement. Les muscles remis en mouvement alors que son souffle entrait à nouveau dans ses poumons. L'esprit complètement submergé par des émotions contradictoires. Trop pour lui. Qu'est-ce qu'il lui avait pris ? Poussé par son éternelle curiosité, il lui avait donné ce qu'elle désirait. Ce qu'il souhaite voir avec toute son impatience : un morceau de sa vie. Voir au-delà de ce qu'elle veut bien montrer dans ses danses hypnotiques et les mots qui sonnent souvent insuffisants. Car rien ne vaut les souvenirs à ses yeux. L'empreinte éphémère cachée dans les recoins de la mémoire de n'importe qui. Images qui semblent floues et insaisissables et qu'il parvient pourtant à saisir alors qu'il arpente les Spires de son pas assuré. Les portes des autres âmes l'appellent comme autant d'amantes qu'il n'aura jamais, qui offrent leurs secrets et leur véracité juste parce qu'il les traverse, l'espace d'un instant. Les odeurs de pins. L'émeraude de la lumière du soleil qui filtre comme le vent qui siffle entre les branches des arbres. Des voix familières, autant que l'odeur de cette bûche qui finit de brûler dans un âtre de campement. Toutes les émotions qui remontent comme un raz-de-marée alors qu'elles ne lui appartiennent pas. Mais il peut les sentir aussi bien qu'il est capable d'ajouter cet éclat à cette pierre rendue humide par la rosée du sous-bois.

Un simple instant.
Un moment d'éternité.

Alors, cloitré dans son appartement juste à côté de l'académie d'Al-Jeit, il lui fallut plusieurs heures pour s'en remettre. Que ses idées retrouvent un semblant d'ordre, celui qu'il affectionne d'habitude, même s'il ne parvient toujours pas à mettre le doigt sur ce qui le tracasse le plus : pourquoi ?. Pourquoi ont-ils réagi chacun de cette façon ? Pour lui, il pense savoir, même s'il fuit désespérément l'espoir qui le frôle. Se cacher derrière les certitudes que son Don est à l'origine de cela, pour ne pas se mettre à éprouver le moindre espoir. Les rares fois où il s'autorisa à imaginer plus, ses vieux démons le rattrapent. Les douleurs de ses cicatrices. Quand ce ne fut pas l'autre personne qui lui assura ne rien vouloir de plus de sa part. Pour elle, il a bien quelques hypothèses, mais sans y retourner, il ne pourrait jamais avoir le cœur net.

Alors, le voilà.

Devant les portes de cet établissement qui ne l'ont jamais autant impressionné. Alors, il n'a plus le choix et le Cabaret l'engloutit, lui et ses doutes fondus dans ses ombres. La salle de spectacle est pleine, alors que le show a déjà débuté depuis plusieurs minutes déjà. Mais Leander ne s'attarde pas, ne jette même pas un regard vers la scène alors que ses pas déterminés le porte sur les côtés, dans les ombres, jusqu'à le mener aux coulisses dans lesquelles il peut se glisser sans aucune difficulté. Tout le monde le connaît ici, et il ne viendrait pas à l'idée de quelqu'un de l'empêcher d'aller où bon lui semble. Et il sait exactement où il va : sa loge. Evidemment, elle ne s’y trouve pas, probablement est-elle dans les coulisses ou même sur scène à éblouir les yeux ravis des spectateurs venus expressément la voir. Karha Iorweth. Son nom est écrit en lettre remplaçable sur la porte de la petite loge qui lui est réservée pour les quelques soirées où la faël accepte d’offrir au monde la beauté de ses services. Sans une hésitation, Leander entre à l’intérieur, sachant qu’il ne viole absolument aucune intimité réelle, l’artiste voguant où elle l’entend et ne laissant aucune réelle attache : le monde est sa maison. Cela n’empêche absolument pas le dessinateur de laisser son regard voguer, se balader d’une avide curiosité sur le moindre élément qu’elle aurait pu laisser. Après son étude approfondi, il prend alors place avec patience sur le fauteuil qui se trouve dans un coin de la pièce, se préparant mentalement à ce qu’il adviendrait bientôt. Mais que pourrait-il dire ? Pourquoi est-il là ? Peut-être laisserait-il la surprise et l’improvisation se mettre en place, même si cela lui déplait fortement. Son cœur se met à battre de plus en plus fort, de plus en plus vite, à mesure que les minutes s'enchaînent et que l’instant fatidique se rapproche.

Puis la porte s’ouvre …

« Bonsoir … » ne parvient-il finalement qu’à souffler, sa voix trop rauque qui réussit tout de même à sortir de la prison d’appréhension et de hâte mêlée. Son regard, intense, qui se lève pour observer chaque geste, chaque détails qui se dessine du corps fin, aux courbes sculptées et petit qui se dresse fier devant lui. Et il ne rend pas tout de suite compte du temps qu'il met alors à revenir sur terre, tel un voyage au coeur de l'Imagination.
me contacter

@ Karha Iorweth

Karha Iorweth
Les mots sont des armes.
Personnage
Black velvet sun. ft Karha Lgtj

It loves the sistrum's shiver, it loves the thrum of the tympanos, it recalls with fondness the flaying of Marsya, and so it will not
will not
will not
will not stop dancing.
faceclaim : Amita Suman (Kiddressources)
messages : 110
# pièces : 219
aspiration : L’harmonie est intrinsèque à sa simple existence. Imbriqué dans son propre sang.
guilde : Marchombre, jusqu’au bout de ses longs ongles. Embrassant humblement les phalanges de sa liberté.
race : Fière Fael. Elle voit sa mère et ses frères dans chaque miroir avec un délice non feint.
âge : Vingt six années
statut : (Acrobate et Danseuse, modèle pour artistes, chanteuse et musicienne à ses heures )On pourrait la couvrir d'or, la noyer dans les bijoux, lui offrir des palaces et l'emitoufflé dans la soie. Et elle s'en moque. Elle n'a besoin que d'elle memes et d'yeux pour la regarder. Elle dort ou on veut bien d'elle, et se nourrit de ce qu'on lui offre.

Black velvet sun. ft Karha 7afbccd62f5f339a4bd506f509df8091

deck :
Object 01 #Gantelets à griffe
Object 02 #Dague
Object 03 #Arc L'ultime présent de sa famille avant qu'elle ne déserte la forêt.
capacités/pouvoirs :
Capacité 01 #La Gestuelle Bien évidemment son gagne-pain. Mais aussi sa philosophie.
Capacité 02 # La Poésie
Je suis jeune
Invulnérable
Et pour un bref instant, je serai belle.

Capacité 03 #La Greffe - Légèreté Pesant un total absurde de trois kilos, elle se déplace sans le moindre bruit, saute des longues distances avec aise, et augmente ses capacités faelles au-delà du possible.
Joueur.se

L'univers alavirien
tw: Body horror, prostitution
pronoms: Elle
nombre de mots: 500-1000 (peut-être plus ou moins, ce n'est pas significatif de mon inspiration, je poste juste ce qui me vient)
disponibilités rp: liiiibre !
double face: not yet-
#
Lun 14 Nov - 1:00

Black Velvet Sun

⋆Hear my voice deepening It isn't time for silence Breathing in, hold it dear, Hear the beat goes up again

 @Leander Kazrel
tw : aucun
Karha rit souvent, mais son rire semble toujours tomber au bon instant. Les bras encore ouverts, devant l’assemblée qui est debout, applaudissant à tout rompre, elle souffle un dernier baiser à la foule, entre deux éclats de rire extatiques. Ce fut une prestation magnifique, autant pour elle que pour ceux qui ont payé cher pour la voir. La jeune faelle est toujours heureuse de danser, mais cette soirée les émotions furent encore plus brutes que d’habitude. Elle avait senti chacun des cœurs battant qui la regardaient alors qu’elle voltigeait parmi les étoffes de soie qui composent son dernier numéro. Se dissimulant avec taquinerie au milieu des fines ombres du tissu. Chacun de ses rares pas sur le sol étaient tels des coups de tambours, ses mouvements habituellement si contrôlées avaient presque pris possession d’elle. L’ovation lui va droit au cœur et elle fait une dernière révérence avant de quitter la scène en grandes enjambées gracieuses, qui semblent à peine effleurer le sol.

On l’attend dans les coulisses, un des rares moment où elle semble approchable quand l’émotion la gagne après sa routine. On s’échange des compliments, on se serre dans les bras, on lui donne son déshabillé pour qu’elle couvre son corps dont le justaucorps cache à peine ses parties intimes. Mais Karha ne l’enfile pas, préfère le tendre à une des autres danseuses qui lorgnait sur le vêtement en tulle avec envie, laquelle accepte avec un bref sourire gêné. Iorweth n’a besoin de rien, offre des cadeaux sans compter. Elle en aura un autre dans très peu de temps. Entre les cadeaux des fans, et Amaya qui la gâtait sans concession, Karha ne craignait pas les lendemains. Un minimum, certains diraient, vu que la marchombre ne demande pas de cachets pour ses prestations. Quitte à choisir, elle préfère la gloire à l’argent.

L’euphorie et l’adrénaline redescendue, et ce qu’elle aimait percevoir comme le lac tranquille de ses pensées commence à remuer péniblement. Pour elle aussi, impossible d’oublier, le bref mouvement qui a laissé ses doigts délaissés de la sensation de sa peau tiède. Elle ne lui en a pas voulu de quitter les lieux avec hâte, rompant le contact si… franc qu’ils ont eu pendant un instant gelé. Impossible de lui en vouloir, pas après un tel présent. Une expérience qu’elle ne pouvait comparer à rien de ce qu’elle avait vécu. À en rendre les ombres jalouses.
Impossible aussi de mettre des mots sur ce qu’il y avait dans son regard. Provoquer des émotions est la pierre angulaire de tout art. et Karha peut se vanter d’être une artiste à part entière. Ce qui a traversé les yeux bleus perçants du dessinateur reste cependant hors de sa portée. Ce n’était pas de l’admiration, peut-être de la peur, une pointe d’envie, un semblant d'hébétude ? Pour quelle raison, alors que c’était lui qui lui avait pourtant donné un tel présent, sans aucun frais, à sa surprise? Elle reste aussi coite sur les mots qui ont échappé ses lèvres à cet instant T. La seule chose dont elle est certaine, c’est qu’elle ne les regrette pas. Karha croit à l’instant présent, à ce que peut lui murmurer son esprit dirigé par l’harmonie. Ce qui s’est passé devait se passer. Elle ne se trompe pas : “C’est lui.” Qui qu’il soit. C’est lui.

Alors qu’elle pouvait s’allonger et s’abandonner aux ombres pour ses nuits de sommeil, impossible de ne pas se sentir observée par ce même regard. Mais sa prestation n’en a pas souffert, à son grand soulagement. Au contraire, lui dirait même une légère voix. Était-il dans la salle ? L’a-t-il vu pendant qu’elle a donné tout ce qu’elle pouvait aux spectateurs assoiffés d’art et de magie ? L’a-t-elle rassasié lui aussi ?
Karha inspire longuement et laisse un mince filet d’air s'échapper longtemps de ses poumons, se forçant à calmer ses songes. Il ne sert à rien de s’imaginer quoi que ce soit. L’imagination est son outil à lui, pas le sien. Elle se focalise sur  la route qui la mène à sa loge, passe ses doigts dans sa longue tignasse montée dans une élégante queue de cheval haute. Un bain et une tisane. Voilà ce qui va la calmer. L’harmonie décidera du reste. Trop occupée par la perspective de se relaxer après tant d’efforts, elle ne voit pas les regards curieux du staff qui se tourne vers elle. Qui ont vu passé la longue silhouette, et qui ont vu quelle porte il a ouvert. Les sourires en coin de ceux qui se font déjà des idées. Les bars de la ville auront du ragoût à pépier.

C’est toujours avec douceur qu’elle ouvre et ferme la porte, roulant un peu ses épaules nouées par l’effort. C’est un son bien moins doucereux qui sort des ténèbres du recoin, et pourtant le visage de la marchombre, ironiquement, s’illumine, découvrant ses dents blanches sur son teint hâlé.
“C’est toi!” Soupire-t-elle, une énième fois, avec une voix douce qui trahit son soulagement. Elle ignore cependant ce qu’il fait ici, se reprend-t-elle avec justesse, se retenant de poser derechef ses mains sur son visage, reprenant ce qui a été avorté la dernière fois. Ses doigts la démangent, comme un besoin viscéral d’en savoir plus. Il ressemble à une de ses statues, une œuvre inachevée dont les traits sont encore grossiers, brutaux, mais plus vivants que celles qui sont exposées comme pièces maîtresses, une perfection de technicité. Karha les ignore, tout comme elle ignore perpétuellement ce qui ne peut être sublimé. Rien de ce qu’elle peut voir là dedans ne peut exprimer un semblant de ce qu’elle ressent devant le regard qui la dévisage.

Peu prompte à la pudeur, Karha approche le jeune homme d’un pas mesuré, comme face à un fauve dont il est hors de question de laisser son regard glisser. Mais elle n’est pas terrifiée d’être attaquée. Au contraire, elle a l’impression que si elle cligne des yeux, il aura disparu. Et elle ne peut imaginer une chose pareille. Pas encore. Pas avant qu’elle essaye de comprendre. Comprendre pourquoi elle est si persuadée: "c'est lui.” Karha n’en a cure d’être logique, ou de faire sens,  elle n’est pas touchée par ce genre de besoin. Avant aujourd’hui, il ne lui a jamais semblé plus urgent, splanchnique, que d’être comprise. Par quelqu’un.

Sa main se lève doucement, mais pour se saisir de la serviette posée aux côtés du dessinateur. Elle pose le tissu sur sa joue, toujours avec son tendre sourire. “Tu me surprends dans un état bien vulnérable.” Quasi nue si ce n’est pour le spandex de son habit de scène, le corps recouvert d’une fine pellicule de sueur, le corps vidé après une performance exceptionnelle. La serviette blanche frotte lentement son visage, se couvre de fond de teint et des paillettes artistiquement posées sur ses paupières. Ses pupilles noires fixées sur celles de son interlocuteur -ne jamais le quitter des yeux. Elle ignore ce qu’elle deviendra s' il s’en va. L’incertitude lui ronge les sangs, et lui dévore les entrailles. Elle a un léger soubresaut de rire chantant. “Mais ce n’est pas la première fois, n’est-ce pas?” Il a vu en elle, une partie qu’elle estimait bien loin de ce qu’elle est devenue. Il a observé, pour un seul instant, la forêt par ses propres yeux à elle. Il a entendu les voix lointaines de sa famille. Il a respiré son odeur. Le spandex n’est finalement que peu d’aide : il a vu les tréfonds de sa mémoire, elle serait nue devant lui, elle ne se sentirait pas plus démunie. Elle se sentirait même plus puissante, forte de sa féminité. Elle n’a aucune arme face à lui. Et c’est parfait comme ça : il est celui pour lequel elle n’a plus rien à cacher.

Et pourtant, lui, il porte une armure impénétrable. Il n’y a pas l’ombre d’une chose qu’elle sait sur lui. C' est une silhouette dans le brouillard, et elle est terrifiée qu’elle puisse hurler à plein poumon, jamais il ne l’entenderait. Les ombres lui permettent d’aller ou lui semble, ne lui donne aucune contraire, ni barrière. Le monde entier est à sa portée, au creux de ses minuscules mains. Mais lui… si elle ne parvient pas à l'approcher… Elle se demande pour la première fois depuis toutes ses années : à quoi servent ses sacrifices ? A quoi peut servir l’Ahn ju si de toutes les âmes de Gwendalavir, il est celle qu’elle ne peut pas atteindre ?

Déglutissant à cette simple perspective, Karha, le visage ou le reste de son maquillage est une peinture abstraite dont la plupart est sur l’infortunée serviette, finit par tendre une main… timide, vers celle du dessinateur.

“Leander.” Murmure-t-elle, la première fois qu’elle prononce son nom. Il sonne aussi précieux que son propre pacte avec les ombres, s’avoue-t-elle avec la honte d’une pécheresse devant un confessionnal. “Je suis très heureuse de te voir.” Elle lève la tête vers lui, alors qu’elle effleure ses doigts. Lentement cette fois, ne voulant pas lui faire peur, attendant qu’il fasse un geste dans cette discrétion ou non. Il fait bien un demi mètre de plus qu’elle, mais la faelle en est habituée. Son sourire ne l’a pas quitté, fait doucement plisser ses yeux. Mais pourtant, elle n’est pas calme, elle n’y parvient pas, pas tant que sa supplique lui brûle les lèvres : “Reste avec moi… s’il te plait.”

Jamais Karha n'usait de non dits, de sous entendus, ou de demi sens. Il n'y avait plus modestie, de gêne ou de honte. Les gens dont elle voulait la présence, il lui suffisait de demander. Parfois exiger. Jamais de s'il vous plait, de supplication, ou de prière. Jamais. Sauf devant lui.
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@ Leander Kazrel

Leander Kazrel
Souvenirs éphémères
Personnage
Bijoux de la mémoire,
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Souvenirs
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# pièces : 567
aspiration : Equilibre instable, danser sur un fil invisible de l'âme.
guilde : (Sentinelles) - Gardienne des spires, art de la création éphémère, souvenirs tissés dans un drap immatériel.
race : (Humain) - avec tous ces défauts et leurs qualités.
âge : (32 ans) - la trentaine à peine entamée que ses traits fins camouflent avec facilité.
statut : (Grande Sentinelle) - un statut qui lui offre richesse & pouvoir

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- bouclier
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- Communication à distance (achat)
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L'univers alavirien
tw: (dans le personnage) Souvenirs, traumatismes, violence, sang, mélancolie.
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double face:
#
Lun 14 Nov - 23:07

Black Velvet Sun

⋆ I wanna hold on to you, I wanna hold on until the shadows is gone
 @Karha Iorweth
tw : aucun
Le justaucorps lui colle à la peau comme une mue encore non faite mais qui ne laisse que peu de suspens à ce qu'il cache. Habile costume qui fait briller les mirettes des spectateurs, mais toujours en mouvement pour ne pas en voir les détails indiscret. Leander, lui, peut s'abreuver de tout son soul de cette vision car la nouvelle arrivante est tout de gestes lents et doux alors qu'elle entre dans sa pièce pour un repos amplement mérité. Le sourire qui répond à ses salutation a quelque-chose de réconfortant, à l'image d'un feu de l'âtre qui repose après une dure journée de labeur. Même si l'éclat de ses dents blanches est remarquable, il ne rivalise pas des lumières qui danses dans ses pupilles qui se tournent vers lui. Lui-même sent déjà la chaleur qui se répand sur ses joues en des couleurs qu'elle ne peut pas encore discerner correctement, vu leur distance -insupportable- et le peu d'éclairage de la pièce.

Les mots répétés étirent un sourire en coin qui, même si leur ironie se fait sentir, se teinte aussi de l'affection que ces mots expriment. « J'espère que ma présence, ne te dérange pas. » , même s'il sait déjà avoir la réponse. Le tutoiement vient de lui-même, si détachée des conventions sociales, il s'y plie avec plaisir et facilité. Cela lui fait tant de bien de s'adresser à quelqu'un sans multiplier les courbettes, les tournures de phrases et les sous-entendus vouvoyant. Alors, quand elle s'approche, il ne peut que ressentir une impatience difficile à feindre, là où il se serait reculé face à la plupart des personnes. Mais coincé dans son fauteuil, il ne peut que la regarder faire et ressentir cette violente pointe de déception quand la main qui s'approche de lui, se saisit d'une serviette à côté de lui. A quoi s'attendait-il ?

Néanmoins, il ne manque aucune miette de la scène qui se déroule devant ses yeux, seul spectateur d'un tout autre spectacle que le public un peu plus loin n'aura pas le plaisir d'observer. Il se prend même à s'imaginer à la place du bout de tissu qui caresse sa joue, son visage et ses tempes. Cela l'absorbe complètement qu'il ne répond pas tout de suite à sa remarque et joint son rire au sien quand elle complète ta phrase. Un rire encore un peu rauque et léger, alors que ses yeux se posent bien vite ailleurs, se rendant compte de sa totale impudeur dans cette situation : « Ce n'est pas tout à fait ma faute, dans les deux cas. » raille-t-il gentiment, d'une certaine mauvaise foi. Même si la curiosité prend alors le pas, quand il expose son analyse : « Mais ... Je ne suis pas tout à fait certain d'avoir décelé la même personne dans cette vulnérabilité. A moins que ce ne soit simplement l'état de contrôle qui ne fasse la différence entre les deux. ». Car, contrairement au moment du souvenir, elle est pleinement maitresse de ses faits et gestes, de ses paroles et de ce qu'elle lui montre.

Il sursaute. A l'appel de son prénom dans sa bouche. Et son regard se braque à nouveau sur elle. Répète-le. Qu'il pense presque instantanément. Répète-le. Il veut que son nom emplisse encore sa bouche, comme si une part de lui-même pouvait s'y trouver à nouveau. Mais il ne dit rien alors que cette main s'approche encore de lui et que tout son corps se tend. Ses longs doigts à lui se crispent dans les gants de cuir noir qui cachent les cicatrices de ses paumes et l'absence de son doigt à sa main gauche. D'un geste proche du tic, sa main droite réajuste les pans de cuir qui entourent le poignet de l'autre main. Mais les mots qu'elle lui offre balaient sa tension d'un revers de main et il ne bouge pas, ne fuit pas quand elle pose à nouveau le doigt sur lui. Se laisse faire, apprivoisé par ses demandes. Même si la même question flotte toujours dans l'air.

« Pourquoi ? », elle est claire et il braque son regard dans le sien. Plus facile de déceler les mensonges ou les non-dits quand on fixe une personne du regard. Toujours un petit rien qui se cache dans les ombres des iris. Un mouvement, un rictus, un tic. Et cette question qui reste, simple, efficace. En même temps, il était justement venu ici pour avoir cette réponse, alors autant la poser. Aller droit au but avant de brûler intégralement sur place de cette proximité qui le réchauffe et l'embrase en même temps. De ces mots qui calment l'agitation de son esprit mais emballe son cœur dans un rythme qui n'a aucun sens. Il veut comprendre ce qui s'est passé la dernière fois.

Cela le dépasse et ça lui est insupportable.

Pourtant qu'il est bien égoïste d'exiger des réponses alors qu'il offre si peu. Se protège tant. Et en même temps, il souhaite tant en savoir plus. Comment fait-elle pour attiser de façon aussi folle ce quelque-chose en lui. Evidemment qu'elle est belle, il faudrait être aveugle pour ne pas le voir, mais il sait que cela va bien au-delà de ça. Comprendre le souvenir qu'il a vu et les différences flagrantes avec celle qui lui fait face aujourd'hui. Comment en est-elle arrivée jusqu'ici ? « Je veux ... ». Toi. « Juste comprendre, les mots que tu m'as dit la dernière fois. ». Menteur. Son regard la quitte à regret pour se perdre dans le grand miroir juste derrière elle et qui renvoie cette image étrange et incompréhensible : eux deux.
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@ Karha Iorweth

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will not
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messages : 110
# pièces : 219
aspiration : L’harmonie est intrinsèque à sa simple existence. Imbriqué dans son propre sang.
guilde : Marchombre, jusqu’au bout de ses longs ongles. Embrassant humblement les phalanges de sa liberté.
race : Fière Fael. Elle voit sa mère et ses frères dans chaque miroir avec un délice non feint.
âge : Vingt six années
statut : (Acrobate et Danseuse, modèle pour artistes, chanteuse et musicienne à ses heures )On pourrait la couvrir d'or, la noyer dans les bijoux, lui offrir des palaces et l'emitoufflé dans la soie. Et elle s'en moque. Elle n'a besoin que d'elle memes et d'yeux pour la regarder. Elle dort ou on veut bien d'elle, et se nourrit de ce qu'on lui offre.

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deck :
Object 01 #Gantelets à griffe
Object 02 #Dague
Object 03 #Arc L'ultime présent de sa famille avant qu'elle ne déserte la forêt.
capacités/pouvoirs :
Capacité 01 #La Gestuelle Bien évidemment son gagne-pain. Mais aussi sa philosophie.
Capacité 02 # La Poésie
Je suis jeune
Invulnérable
Et pour un bref instant, je serai belle.

Capacité 03 #La Greffe - Légèreté Pesant un total absurde de trois kilos, elle se déplace sans le moindre bruit, saute des longues distances avec aise, et augmente ses capacités faelles au-delà du possible.
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pronoms: Elle
nombre de mots: 500-1000 (peut-être plus ou moins, ce n'est pas significatif de mon inspiration, je poste juste ce qui me vient)
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#
Mar 15 Nov - 6:37

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 @Leander Kazrel
tw : aucun
Quel tableau ils font, tous les deux riants sans vraiment savoir ce qu’ils font ici. Marchant sur un fil extrêmement fin ou même l’équilibre légendaire de la danseuse ne peut pas l’aider. tâtonnant au milieu d’une danse ou aucun ne connaît vraiment les pas. Karha n’imaginait pas que ce soit possible, qu’elle soit aussi démunie devant qui que ce soit. Et la voilà pourtant, approchant une main incertaine vers celui qui a quasi repoussé la sienne la dernière fois. Elle en a besoin, elle le sent.

Elle confirme ses dires avec un sourire : Il a parfaitement raison. “Etait-ce le prix de ma vision ?” Demande-t-elle, mi taquine, mi curieuse. “T'offrir le contrôle, un instant ?” Elle ignore ce qu’il avait remarqué chez elle, pendant leurs longs mois à se dévisager de loin. Il ne lui a jamais rendu ses sourires, jamais avant ce soir. Mais elle ne s’y trompait pas, ses yeux, eux, trahissaient un intérêt. Au moins un semblant d’intérêt. Que ce soit pour son art, pour sa relation avec sa tante, que pour son statut de danseuse. Mais… à s'imaginer une chose pareille, elle n’aurait pas osé.

Le contacte du cuir est une torture autant qu’il place une douce anticipation entre eux. Elle sent son coeur se détendre quand ses mains cessent de s’agiter -il accepte le contacte. Elle passe d’abord une main douce sur le dos de sa main gantée, préférant certes ne pas le brusquer, mais également parce que c’est toujours un moment qu’elle apprécie. Karha n’est jamais pressée, elle est lente, posée et calme. Elle sait que tout viendra à point. Venu un temps où elle brûlait de la fureur des volcans, mais c’est désormais bien loin derrière. Resté quelque part entre les pins bercés par le vent.

Sa question ne lui retire pas son sourire, mais il prend une teinte différente. Il est désolé, apologétique. Leurs yeux se croisent encore, et son regard est sincère : peut-être est-ce pourquoi il est ici, pour cette réponse à cette simple question. Pourquoi? Elle ne peut s’empêcher de tirer avec une tendresse infinie le cuir de son gant gauche, impossible de retenir son geste. Elle y va toujours avec langueur, passant ses deux  mains chaudes sur sa peau tiédie par le vêtement. Et elle sent. Elle sent, mais elle ne tressaille pas. Ses deux minuscules mains couvrent ses longs doigts, et sa paume. Comme pour consoler une peau malmenée par les accidents et les horreurs de la vie.

“Vas-tu m’en vouloir?...” Murmure-t-elle en cherchant à nouveau son regard qui a fuit le sien. “Me détesteras-tu si je t’avoue que je ne sais pas ?...” Ses dents se découvrent de nouveau, alors qu'elle a à nouveau un bref rire, un peu humide. Le cœur a ciel ouvert, mais impossible pour elle de retenir le flot de ses pensées, de ses sentiments étranges qui l’habitent. Elle refuse de les garder pour elle, elle doit les partager et uniquement à lui. “Tout ce que je sais, c’est que plus je te regarde, et plus je te parle,plus je sais que c’est vrai. Que c’est toi, Leander. ”

Ses mains guident les phalanges de la sentinelle vers son visage, toujours avec une délicatesse qui ne semble pas provenir de ce monde. Avec une modestie qu’elle ne possède que pour les ombres, elle pose ses lèvres sur les doigts en fermant les yeux. Enfin. Elle ne  peut s’empêcher de laisser un long soupir de soulagement. Il est ici. Il est de chair et de sang. Elle peut le toucher. La commissure de ses lèvres touche la cicatrice d’un petit doigt inexistant, et elle n’y fait aucun cas, n’a aucun geste de recul. C’est comme si elle ne s’en était pas rendu compte. Elle l’a senti pourtant, mais cela n’affecte en rien la vague de chaleur qui l’envahit. Au contraire, comme si un simple baiser pouvait soulager ses maux. “Si…” Reprend-t-elle à voix basse, la peur au ventre d’être rejeté -une chose qui ne lui avait jamais traversé l’esprit auparavant. “... si la curiosité te prend, j'avais en tête que nous pourrions le découvrir ensemble.” Avoue-t-elle tout de go.

Elle fait ensuite glisser la paume ouverte de son interlocuteur sur sa joue encore peinturée de reste de maquillage. Se lovant dans la cicatrice sans aucune gêne. Au contraire, elle a l’impression d’enfin -juste un peu- apprendre quelque chose sur lui. Lui qui ne lui a jamais adressé la parole avant ce soir.

“Si d’une quelconque façon je t’ai offensé, j’en suis profondément navrée.” Souffle-t-elle, piteusement sincère. Incapable de ne pas se souvenir de la façon par laquelle il lui a filé entre les doigts la dernière fois. Elle sait qu’elle joue avec le feu, mais c’est viscéral, intrinsèque. Elle a besoin d’en savoir plus. Si c’est lui qui pose les questions, elle a d’autres façons de découvrir quelqu’un. Elle ferme derechef les yeux avec un sourire amusé cette fois. "Crois-le ou non, même une acrobate peut-être gauche…” Laisse-t-elle planer sans vraiment s’expliquer.
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@ Leander Kazrel

Leander Kazrel
Souvenirs éphémères
Personnage
Bijoux de la mémoire,
Marques du passé, leçons d'avenirs
Souvenirs
Black velvet sun. ft Karha 286e5ce541f0f29c3937c06b11153d8824c5a759
faceclaim : Freddy Carter (av : burnonfire / gif : valruna)
messages : 221
# pièces : 567
aspiration : Equilibre instable, danser sur un fil invisible de l'âme.
guilde : (Sentinelles) - Gardienne des spires, art de la création éphémère, souvenirs tissés dans un drap immatériel.
race : (Humain) - avec tous ces défauts et leurs qualités.
âge : (32 ans) - la trentaine à peine entamée que ses traits fins camouflent avec facilité.
statut : (Grande Sentinelle) - un statut qui lui offre richesse & pouvoir

Black velvet sun. ft Karha N2YBVKXK_o

deck : - cône runique
- bouclier
capacités/pouvoirs : - Don du Dessin (de base)
- Communication à distance (achat)
- Capacité de dessiner les souvenirs des âmes qu'il croise ainsi que les siennes : saisissante netteté, réalisme à tout épreuve, marque du passé qui jamais ne revient. Sauf avec lui.
Joueur.se

L'univers alavirien
tw: (dans le personnage) Souvenirs, traumatismes, violence, sang, mélancolie.
pronoms: Elle/she.
nombre de mots: Entre 500 et 1000 mots généralement
disponibilités rp: (0/3) mais on peut en discuter.
double face:
#
Mar 15 Nov - 23:42

Black Velvet Sun

⋆ I wanna hold on to you, I wanna hold on until the shadows is gone
@Karha Iorweth
tw : cicatrices, membre amputé

Une réponse par une question.

Leander n'est pas sûr d'en avoir la réponse. Il en hausse les épaules alors qu'il se rend compte qu'elle a, en partie, raison. Peut-être est-ce de là que lui vient son aisance dans ces dessins si particulier : le besoin de contrôle, pour que rien ne dépasse, rien ne trahisse et que tout soit certain. Les souvenirs sont immuables dans leur plus pure expression et il est le seul, jusqu'ici, capable de leur rendre la vie la plus tangible qui soit. Capable de contrôler ces instants qui appartiennent pourtant à d'autres : de mettre à nue leur âme, par la souffrance, la peur, l'envie, la joie, la nostalgie. Le Bonheur. Un pouvoir bien au-delà du commun et par lequel il se définit pleinement désormais. Alors oui, avoir un semblant de contrôle sur ce qu'il ne connaît pas le rassure et lui convient. Non, le satisfait pleinement.

Mais ce moment-là, n'est pas encore un souvenir. Le sentiment de contrôle s'évapore alors que la main de Karha ne le quitte pas. Malgré la soudaineté de sa question, malgré son regard qui fuit et son ton qui ne se fait pas plus chaleureux. La situation lui échappe de plus en plus et, même s'il pourrait fuir comme la dernière fois, il reste. Elle le lui a demandé. Au contraire même, les petits doigts de la faëlle glisse jusqu'au rebord du cuir, avec cette délicatesse qu'il a toujours remarqué, pour s'en saisir et, doucement, remonter ces pans pour laisser place à la pâleur de la peau qu'ils cachent. Et si elle n'avait pas été aussi douce, si elle ne lui avait pas demandé de rester, il ne serait déjà plus là. Pourtant, il se redresse sur ce fauteuil, serre la mâchoire alors qu'il la laisse faire.

Elle verrait. Bientôt, elle verrait enfin.
Ce n'est pas un hasard, si elle s'est emparée de sa main gauche.

Autant que l'instant passe vite, aussi impatient que terrorisé.
La réponse à la question qu'il se pose vraiment.

Le carne de la jeune faëlle est si chaud à son contact, qu'il s'agit du premier étonnement qui le traverse. Malgré sa propre température due au gant, la pulpe des petits doigts se font plus chaud encore, alors qu'elle passe sur les creux qui fendent sa paume et certains de ses doigts. Jusqu'au manque, alors qu'il le sent encore, à cet instant encore plus que les autres. Il pourrait le bouger. Ou pas, une paume sombre le recouvre sans tressaillir, chaleureuse et ferme alors que Leander lève ses yeux vers elle, au-delà de l'étonnement. Elle ne pouvait pas être passée à côté. Pourtant, elle le regarde toujours, n'a pas bougé d'un cil et elle entoure même cette main meurtrie. Ce n'est plus de l'étonnement mais de la stupéfaction qui cloue Leander sur place.

Encore plus à la réponse de ses mots qu'elle lui offre. Elle ne sait pas. Un mélange de sentiments plus contradictoires se bat dans le cœur et dans l'esprit de Leander. Même si sa question se fait simple, elle relève de toutes celles qu'il se pose vraiment, et la plus importante est de savoir ce qu'elle veut de lui. Pourquoi lui porter tant d'intérêt. Le fait qu'elle ne le sache pas vraiment, le déroule. Et en même temps le fascine. Elle ne sait pas. Et il la croit du plus profond de son âme. « Je ne pourrais jamais te détester. » qu'il répond d'instinct. Et leurs peaux scellées ne peuvent qu'alimenter cette profonde certitude.

Il n'est pas au bout de sa surprise quand la main de Karha remonte la sienne doucement vers ses lèvres. Sans détacher un seul instant son regard de ce moment, Leander laisse faire, grave chaque seconde dans son esprit, pour que, jamais, ce souvenir ne disparaisse. Destiné à se rejouer dans d'autres lieux et d'autres moments. Enfin, il peut sentir la moiteur chaude de sa bouche sur sa peau. Le contact est comme exacerbé par le manque laissé jusqu'ici. Il est autant stupéfait par son geste que par sa propre réaction : il n'a toujours pas bougé. Et il en veut plus.

La veste qu'il n'a toujours pas retirée, même si ouverte, lui semble étrangement lourde et beaucoup trop chaude. Sa bouche s'assèche alors qu'elle étend sa main à quatre doigts sur sa joue. Il l'accompagne dans son geste, étirant chaque phalange pour ne manquer aucun contact sans se soucier un seul instant des traces de couleurs et des étincelles des paillettes restées. Sa main semble trouver sa place, de la façon la plus complémentaire qui soit. La proposition qu'elle venait de lui faire toujours sur suspend dans l'air alors que ce n'est plus ses yeux qu'il fixe. Mais ses lèvres. « Pourtant, tu sembles particulièrement adroite à cet instant précis. ». Chaque geste semble mûrement réfléchi de par toutes les précautions employées. La surprise laisse place à une confiance instaurée avec soin, au moins qu'il en vient même à la taquiner légèrement. Alors, il s'empresse à nouveau de la rassurer : « Je ... Je n'ai pas été offensé. Juste surpris. » alors que son pouce glisse doucement sur la peau de cette joue tendue. Les autres doigts suivent docilement, alors que sa main descend tout aussi doucement à la base de sa mâchoire pour rencontrer la naissance de son cou. Ses premiers cheveux en chatouille le bout. Et par le sang de Merwyn qu'il donnerait tout pour récupérer ce doigt manquant pour plus de contact. « Je n'ai pas ... L'habitude que l'on me prête ce genre d'intérêt. ». L'étincelle dans les iris s'allume aux derniers mots. « La curiosité est le pire de mes défauts, si tu ne sais pas quelque-chose, alors, je ferai tout pour que tu le découvres. ». Un instant d'hésitation. « Pour que nous le découvrions. ». Ce n'est qu'à ce moment-là, qu'il se rend compte que la distance qui les séparait jusqu'ici a presque disparu. Il s'était rapproché, tout aussi imperceptiblement, et il peut sentir son souffle qui lui caresse le visage, la chaleur qui émane de sa peau, l'odeur des pins qui s'échappe de ses cheveux.

L'instant avant la chute.

Lui qui doute, la Volonté qui lui fait défaut, qui se pose toujours trop de questions, se retrouve alors certains d'une chose. De ce qu'il s'apprête à faire. Ses lèvres sont déjà sur les siennes alors que sa main éclopée se referment légèrement sur sa prise. Son autre main en renfort, alors que son bras s'emparent de sa taille pour la rapprocher. Comment douter face à une telle évidence ? Cet accueil si doux et déterminé face à l'une des traces les plus visibles de son passé tourmenté. Jamais personne ne l'avait regardé avec l'intensité et l'absolu qu'il a pu voir dans ses yeux sombres. Alors quand leurs lèvres se rencontrent, toute la chaleur qui s'en dégage l'embrase comme jamais aucune chose auparavant. Si douces. Si pleine contre les siennes, qu'il se laisse presque emporter dans son élan à les goûter. Le goût de sel et de cire qu'il reste encore sur ses lèvres du maquillage qui n'est pas encore complètement parti.

Cela ne tarderait probablement pas.
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@ Karha Iorweth

Karha Iorweth
Les mots sont des armes.
Personnage
Black velvet sun. ft Karha Lgtj

It loves the sistrum's shiver, it loves the thrum of the tympanos, it recalls with fondness the flaying of Marsya, and so it will not
will not
will not
will not stop dancing.
faceclaim : Amita Suman (Kiddressources)
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# pièces : 219
aspiration : L’harmonie est intrinsèque à sa simple existence. Imbriqué dans son propre sang.
guilde : Marchombre, jusqu’au bout de ses longs ongles. Embrassant humblement les phalanges de sa liberté.
race : Fière Fael. Elle voit sa mère et ses frères dans chaque miroir avec un délice non feint.
âge : Vingt six années
statut : (Acrobate et Danseuse, modèle pour artistes, chanteuse et musicienne à ses heures )On pourrait la couvrir d'or, la noyer dans les bijoux, lui offrir des palaces et l'emitoufflé dans la soie. Et elle s'en moque. Elle n'a besoin que d'elle memes et d'yeux pour la regarder. Elle dort ou on veut bien d'elle, et se nourrit de ce qu'on lui offre.

Black velvet sun. ft Karha 7afbccd62f5f339a4bd506f509df8091

deck :
Object 01 #Gantelets à griffe
Object 02 #Dague
Object 03 #Arc L'ultime présent de sa famille avant qu'elle ne déserte la forêt.
capacités/pouvoirs :
Capacité 01 #La Gestuelle Bien évidemment son gagne-pain. Mais aussi sa philosophie.
Capacité 02 # La Poésie
Je suis jeune
Invulnérable
Et pour un bref instant, je serai belle.

Capacité 03 #La Greffe - Légèreté Pesant un total absurde de trois kilos, elle se déplace sans le moindre bruit, saute des longues distances avec aise, et augmente ses capacités faelles au-delà du possible.
Joueur.se

L'univers alavirien
tw: Body horror, prostitution
pronoms: Elle
nombre de mots: 500-1000 (peut-être plus ou moins, ce n'est pas significatif de mon inspiration, je poste juste ce qui me vient)
disponibilités rp: liiiibre !
double face: not yet-
#
Mer 16 Nov - 7:08

Black Velvet Sun

⋆Hear my voice deepening It isn't time for silence Breathing in, hold it dear, Hear the beat goes up again

 @Leander Kazrel
tw : cicatrices, membre amputé, baisers, sous entendus sexuels
C’est une habituée de la nuit. Mais les blessures qu’elle sent se dessiner sous ses doigts trahissent que lui, il a vu les ténèbres en plein jour. Elle devine sans trop de difficulté, sous la fébrilité de sa main, son regard bleu qui la dévisage entre surprise et perplexité. Elle lui sourit toujours, sentant ses épaules se soulager d’un poids inconnu quand il lui annonce qu’il est incapable de lui en vouloir. Elle ne sait pas non plus ce que cela signifie, mais il est toujours là. Assis sur le fauteuil dans lequel il lui arrive de dormir, roulée en boule comme un félin. Au milieu des divers bouquets de fleurs et de lettres pas encore ouvertes, souvent des mécènes du Cabaret qui la félicitent de ses performances. Parfois de fans acharnés, voire énamourés. Elle ne pense à aucun d’entre eux. Elle tolère la plupart, apprécie certains. Mais lui… lui c’est différent. Qu’est-ce qu’il a pu voir, se demande-t-elle perplexe, qu’est-ce qu’il a vu pour qu’il revienne ? Reste ici avec elle ? Des mois ont attiré son attention sans le moindre succès, et le voilà de retour.

Penchant toujours plus la tête dans la paume désormais offerte, sa joue douce contre la peau rude des cicatrices. Elle veut essayer de penser, d’essayer tant bien que mal de lui expliquer, lui offrir une réponse aux questions qu’il est après tout en droit de se poser.  Mais elle se rend compte qu’elle est doucement en train de perdre pied. Si elle n’est pas déjà perdue. Toujours libre de ses mouvements et de ses songes devant les autres personnes qui ont déposé les armes à ses pieds, elle est pieds et poings liés devant la Sentinelle. Elle ne pense ni aux ombres, ni a l’harmonie dont elle confit toujours son corps avant de se lier avec quelqu’un, elle est incapable d’autre chose que d’être prisonnière de l’instant présent. Ce n’est pas une reddition face à lui, elle ne voit pas cela dans ses yeux. C’est une folie qui est en train de s’emparer d’eux, et peut-être qu’il est celui qui le savait depuis le début. Peut-être que c’est pour ça qu’il avait refusé de l’approcher depuis tout ce temps ? Parce qu’il savait qu’à l’instant où ils seraient seuls, que le contrôle dont il semble affectionné tant allait disparaître ainsi ?

Elle rouvre les paupières, à moitié, comme somnolant dans un rêve bienveillant. Sa remarque lui tire un léger rire, un qui ne s'atténue pas quand il confie ne pas avoir fuit par colère, mais parce qu’il est bien goure face aux avances à peine dissimulées de la petite dame. “Moi non plus.” Soupire-t-elle sans s’expliquer, toujours souriante avec tendresse, leurs visages bien plus proches que voilà il y a une poignée de minutes. Elle n'est pas celle qui courtise, elle est celle qui ouvre ses petits bras face à l’affection volontiers offerte. Karha se sait désirée, comme un bel objet dont on raffole de l’usage, mais les déclarations sont vides et vaines, elle le sait bien et elle n’a jamais demandé plus. Elle n’est pas celle qu’on souhaite garder a ses côtés, juste une sauvageonne qui fait des pirouettes sur scène. Si elle avait encore un semblant de maintien sur ses pensées en cet instant précis, elle se giflait avec violence en se rendant compte de ce qu’elle était en train de faire. Pas forcément la proximité charnelle, mais la promesse indécente qui leur a échappé des lèvres. Ce souhait à demi mot de vouloir rester à ses côtés, quitte à finir comme son ombre, juste pour savoir ou cette attraction va les mener. Un homme important qui plus est ! Elle est en train de jeter au vent ce qu’elle a tant travaillé pour obtenir, à un de ceux qui n’iront jamais lui rendre la pareille. Elle n’est qu’un nom de paillettes teinté de terre humide des forêts de Gwendalavir. Pas même un trophée à exhiber. Juste un nom sur un tableau de chasse, au mieux.

“Je préfère les défauts.” Susurre-t-elle doucement alors que leurs lippes s’approchent dangereusement. Tant pis. Il est trop tard. Si elle se refuse à lui, elle se ment à elle-même. Quelle est la liberté là dedans ? “Je veux vénérer les tiens.” Si elle voulait développer, il est de toute façon trop tard, alors que des longs bras l’enserrent sans autre forme de procès. Elle passe mécaniquement ses petit bras autour de son cou, fondant son corps menu contre le sien, passant immédiatement une de ses mains dans le cuir chevelu. Nul place pour la retenu, alors que leurs lèvres jointes se découvrent sans perdre plus de temps. Elle sent les siennes se réchauffer, le début d’une timide passion qui commence à émerger. Il est d’une tendresse qu’elle n’aurait jamais imaginé à entendre les récits des ruelles. Les baisers s'échangent en essayant de trouver ce fin équilibre entre douceur et manque, entre impatience et besoin d’apprécier chaque instant. Il est trop tard pour Iorweth, beaucoup trop tard pour se reprendre, prendre une approche plus méthodique, plus saine, plus contrôlée. Elle est perdue.

À peine leurs lèvres se séparent, à bout de souffle et haletants, les petites mains de Karha se dirige vers la veste, découvrant avec hâte les épaules de l’humain, et les boutons supérieurs qui sont détachés avec agilité pour qu’elle touche la peau d'albâtre sous le tissu. Elle n’a même pas réalisé que ses genoux sont sur le fauteuil, entre les jambes du dessinateur, comme un besoin vital d’être le plus proche de lui possible.

“Tu sais déjà tellement de chose sur moi…” Soupire-t-elle contre ses lèvres avant de tracer le chemin de sa mâchoire anguleuse jusqu’à la peau délicate de son cou. Son odeur est entêtante, aux senteurs subtiles de cuir, qui vient probablement de ses vêtements ou des livres avec lesquels un académicien comme lui doit s'abreuver. Ses doigts parcourent la peau nue d’une main et accrochent sa chemise à moitié ouverte de l’autre. Ses phalanges touchent ce qui ne fait que confirmer ce que ses mains lui ont raconté, quand elle touche la boursouflure d’une longue cicatrice qui traverse son buste. Il y a quelque chose en lui. Bien loin de ce qu’a pu lui dire sa tante a mi-voix. “Magnifique…” Peut-il entendre, avant que  la danseuse ne pose ses lèvres dessus a son tour, avant de poser sa tête sur son épaule suppliciée. “Parfait.” Conclut-t-elle, laissant aucun sous entendu dans son propos : Elle parle de lui.
Une de ses mains va chercher l’autre, celle qui est encore dans sa prison de cuir -un problème immédiatement réglé, avant qu’elle entrelacent leurs doigts, embrassant les phalanges de nouveau. Comme si elle aussi, elle espérait que ses lèvres puissent soulager les maux, même les plus anciens, même ceux qui ont brisé l'esprit.

“Parle moi de toi.” Murmure-t-elle contre lui, le nez dans son cou, entre de nouveau doux baisers qu’elle dépose. Une demande innocente, mais dont elle a cruellement besoin. Il faut qu’elle en sache plus sur lui, elle ne sait pas comment se rapprocher plus de lui si il ne reste qu'une silhouette lointaine dans un brouillard abstrait, éternellement hors de sa portée.
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@ Leander Kazrel

Leander Kazrel
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Jeu 17 Nov - 15:38

Black Velvet Sun

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 @Karha Iorweth
tw : cicatrices, baiser, tension sexuelle
Peut-être sont ces derniers mots qui l'on fait basculer. Vers l'avant. Vers l'inconnu. Jusqu'à ces lèvres entre-ouvertes qui semblent l'attendre. Ses défauts. Tout ce qu'il a toujours rejeté dans l'ombre venant de lui, alors qu'elle semble les accueillir à bras ouvert. Un part de l'âme de Leander se méfie autant qu'il se met à espérer de la pure sincérité de ces mots, alors qu'elle n'a encore fait face qu'à une infime partie de l'iceberg. Ses lèvres sur les siennes terminent de sceller cette promesse mêlée d'espoir qu'il s'autorise pour la première fois à ressentir.

La main dans ses cheveux l'électrise tout en l'encourageant à plus. Alors, il presse d'autant plus ce corps si fin contre lui, prolongeant l'étreinte, ressentant chaque parcelle du mieux que ses vêtements le permettent, dans une satisfaction non feinte et qui perfuse chaque parcelle de son être. La chaleur qu'il ressentait déjà à l'instant se fait plus pressante dans ses veines au point d'en devenir presqu'inconfortable. Elle semble le sentir car à peine reprennent-ils leurs souffles que l'étoffe glisse sur ses bras de par son aide, dégageant une chemise de lin sombre qui tranche avec la pâleur de sa peau.

Néanmoins, il ne s'attend pas à ce que ces si jolis doigts s'emportent déjà à en défaire les premiers boutons. Le contact de sa pulpe sur le haut de son torse lui envoie une décharge électrique de plaisir mais aussi d'avertissement. D'instinct, sa main se détache du cou gracile de la faëlle pour s'emparer de la fine main sur lui. Loin de la retirer, il se contente juste de la stopper légèrement dans son élan. « Attends ... » souffle-t-il à peine alors qu'autre chose en lui s'offusque littéralement de cette demande. Mais sa main est une chose, le tracé sur le reste de son corps en est une autre. Marques indélébiles de ses erreurs, souvenirs qui louvoient pour ne jamais le lâcher. Honte qu'il garde pour lui ou pour les salles sombres pour qu'on ne les expose pas trop.

Loin de souhaiter arrêter cet instant, soucieux qu'elle ne prenne la fuite, son autre main toujours son dos la garde près de lui. La remarque qu'elle lui fait semble parfaitement en écho face au peu de choses qu'il lui offre. Lui, a déjà eu l'occasion de connaitre une partie de son intimité par l'un de ses plus précieux souvenirs. Lui, rechigne à lui montrer ce qui est une partie intégrante de la sienne. « Ce n'est que la surface. Quelque-chose que tu m'as toi-même demandé. Le passé ne nous définit pas. ». Ressentant toute l'ironie face à sa propre situation, il ne peut s'empêcher d'ajouter : « Pas entièrement du moins. » alors, comme pour mêler le geste à la parole, il relâche doucement les doigts qu'il maintient en place. Ils sont si petits au milieu des siens si longs. Et il la laisse faire, une fois le contact en partie accepté.

Le pan de la chemise se dégage alors que la voix de Karha résonne légèrement près de son oreille. Des adjectifs qu'il n'aurait jamais offerts à ses marques. Ces cicatrices.. Mais ils sont loin du fiel du mensonge, font vivre l'absolue vérité qu'elle seule parvient à voir. Et le cœur du dessinateur bat à l'unisson de cette joie de ne pas la voir s'envoler. Coeur qui bat et fait monter doucement le rouge sur ses joues pâles et qui écarte ses yeux dans une gêne délicieuse. Alors, qu'elle se love plus contre lui, ses lèvres sur son autre main enfin libre, sa tête sur son épaule, les bras de Leander l'entourent pour la maintenir en place alors qu'il s'enfonce un peu plus dans le fauteuil. Sa longue main gauche se permet de glisser sur la cuisse qui le recouvre pour apprécier simplement la douceur de sa peau sombre. Arabesques dessinées du bout des doigts. Frisson qui le parcourt rien qu'à ce contact. Chaleur loin d'être dissipée.

La demande sort d'elle-même et il se doutait bien qu'elle arriverait un jour. Le regard dessinateur se fait encore lointain alors qu'il commence par bredouiller : « Tu sais déjà pas mal de choses ... » son foyer, ce qu'il fait, qui est sa famille. Amaya ne dut pas garder beaucoup de choses pour elle, il en est persuadé. Finalement, il se dit qu'elle doit connaître plus de choses que lui-même à son égard. Mais, il sait parfaitement que ce n'est pas de cela dont elle parle. « Je n'ai jamais été très doué pour en parler. ». Les mots lui semblent souvent si vides de sens après tout. Les baisers sur son cou lui tirent encore d'autres profonds frissons à en remuer son intimité mais ils l'encouragent aussi à plus. Sa prise se fait plus ferme sur elle. « Mais ... Je peux te montrer. ». Encore une fois, sa conscience qui l'avertit. Est-il réellement près à lui montrer cela ? Ne serait-ce pas le meilleur moyen de briser cet instant hors du temps et de la réalité ? Malgré cela, il sait que s'il n'accède pas à sa demande, ce serait le meilleur moyen de tout gâcher.

Alors, il prend une grande inspiration quand son esprit se plonge dans l'Imagination. Les Spires qui se déroulent sous ses pieds lui semblent évidentes, chemin qu'il connaît par cœur. Déjà, le dessin prend forme autour d'eux, toujours lovés l'un contre l'autre dans ce grand fauteuil qui se trouve désormais au milieu d'une grande étendue verdoyante. Se dresse alors devant eux des bâtiments faits de pierres sombres, des murs hauts où des brasero maintiennent au chaud des gardes qui n'ont que la tenue. Des champs sur les côtés veillés par des moulins qui tournent grâce à un vent puissant venant des montagnes qui surplombent la scène. Des montagnes plus hautes que toutes les autres, la neige, qui les recouvre, occupe une grande partie des flancs et offre au vent sa fraicheur mordante. La Chaîne du Poll. Un cadre idyllique, serein, où des éclats de voix vives se mêlent aux rires des enfants qui se courent après près de la grande porte du fort, l'Exploitation. Les bras du dessinateur se serrent un peu plus autour d'elle, un moyen de se raccorder au présent, de maintenir toute sa concentration pour maintenir ce souvenir si lointain et l'empêcher de basculer. Dans le Chaos.

« Voici l'Exploitation. Une communauté auto-gérée d'idéalistes qui s'imaginaient pouvoir fonder un groupe serein au milieu des territoires désolés du Nord. » et à ses paroles, les premières fumées apparaissent en arrière plan alors qu'il fait tout pour les retenir. Ne pas les laisser tout envahir. Laisser les flammes dans les recoins de sa mémoire, alors que les ombres des maisons protégées s'allongent dangereusement. Ne pas lui montrer. « Une bande de naïfs. » sentence qui tombe abruptement et ne laisse que peu de doute sur la suite de l'histoire. « Tout comme mes parents. Ils ... Venaient d'Al-Far, comme tu le sais déjà, mais ils ne pouvaient pas y rester. Alors, c'est ici que je suis né. ». Un simple fait qui devrait le laisser indifférent. Il le pensait sincèrement.

Alors, pourquoi commencer par lui montrer cela ?
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@ Karha Iorweth

Karha Iorweth
Les mots sont des armes.
Personnage
Black velvet sun. ft Karha Lgtj

It loves the sistrum's shiver, it loves the thrum of the tympanos, it recalls with fondness the flaying of Marsya, and so it will not
will not
will not
will not stop dancing.
faceclaim : Amita Suman (Kiddressources)
messages : 110
# pièces : 219
aspiration : L’harmonie est intrinsèque à sa simple existence. Imbriqué dans son propre sang.
guilde : Marchombre, jusqu’au bout de ses longs ongles. Embrassant humblement les phalanges de sa liberté.
race : Fière Fael. Elle voit sa mère et ses frères dans chaque miroir avec un délice non feint.
âge : Vingt six années
statut : (Acrobate et Danseuse, modèle pour artistes, chanteuse et musicienne à ses heures )On pourrait la couvrir d'or, la noyer dans les bijoux, lui offrir des palaces et l'emitoufflé dans la soie. Et elle s'en moque. Elle n'a besoin que d'elle memes et d'yeux pour la regarder. Elle dort ou on veut bien d'elle, et se nourrit de ce qu'on lui offre.

Black velvet sun. ft Karha 7afbccd62f5f339a4bd506f509df8091

deck :
Object 01 #Gantelets à griffe
Object 02 #Dague
Object 03 #Arc L'ultime présent de sa famille avant qu'elle ne déserte la forêt.
capacités/pouvoirs :
Capacité 01 #La Gestuelle Bien évidemment son gagne-pain. Mais aussi sa philosophie.
Capacité 02 # La Poésie
Je suis jeune
Invulnérable
Et pour un bref instant, je serai belle.

Capacité 03 #La Greffe - Légèreté Pesant un total absurde de trois kilos, elle se déplace sans le moindre bruit, saute des longues distances avec aise, et augmente ses capacités faelles au-delà du possible.
Joueur.se

L'univers alavirien
tw: Body horror, prostitution
pronoms: Elle
nombre de mots: 500-1000 (peut-être plus ou moins, ce n'est pas significatif de mon inspiration, je poste juste ce qui me vient)
disponibilités rp: liiiibre !
double face: not yet-
#
Ven 18 Nov - 7:40

Black Velvet Sun

⋆Hear my voice deepening It isn't time for silence Breathing in, hold it dear, Hear the beat goes up again

 @Leander Kazrel
tw : cicatrices,  baisers, tension sexuelle, traumatisme, culpabilité
Attends.

La main posée sur la sienne, tendre mais suppliante, lui fait soudainement réaliser ce qui était sous ses yeux depuis le début. Leander est un homme différent, et tel l’homme il est l’amant. Jamais Karha n’avait eu à retenir ses gestes, au contraire. Tout était dans la passion, le stupre, l’instant présent. Elle n’aurait pas imaginé que sa frénésie, ce besoin vital de connaître l’homme sous ce masque de cire qu’il semble constamment affiché, puisse le gêner. Ses sentiments se retrouvent contradictoires, perdue entre la tendresse qu’elle ne peut s’empêcher de ressentir pour un homme qui lui a avoué être peu habitué à de tels gestes, que la culpabilité qui l’envahit. Elle sent sa main plus présente dans son dos, elle y sent de l’appréhension. Karha lui renvoie un tendre sourire en espérant le rassurer, sans bouger, sans le bousculer. Elle ne compte pas partir ou aller contre ce dont il a besoin.

La façon dont il parle l’amuse toujours un peu: sûr de lui et confiant, avec cette pointe d’arrogance dont elle a longuement entendu parlé, alors que tous les deux savent très bien qu’il est littéralement en train de fondre sur les doigts agiles de la faelle. Amaya trouvait des centaines d’excuses pour justifier le comportement de son très aimé neveu, et Karha s’imaginait faire de même sans aucun problème. Pour tout dire elle trouvait ça… étrangement charmant.

Ses doigts libres de continuer, elle se lovait contre lui d’autant plus, reprenant une exploration plus mesurée du haut de son torse. Laisser  le bout de ses doigts découvrir la peau avec calme et respect plutôt que de le laisser se brûler avec elle par la passion. C’est quelque chose de nouveau pour elle, mais également de beaucoup plus intimiste. Tout comme leurs corps étrangement enlacés. Son petit corps lové en boule contre lui, sa chaleur autour d’elle, sa main légèrement hésitante qui caresse sa cuisse, alors qu’il la serre contre lui comme si sa vie en dépendait… Karha n’arrivait plus à vraiment mettre de sens sur cette situation. Elle sait quelque part, que si elle continue sur cette route, soit elle y trouvera des réponses à des questions qu’elle ne se serait jamais posé, soit elle en perdra la raison. Mais elle est incapable de résonner. Ses pensées ne vont pas plus loin que  les lèvres du dessinateur qui essayent de répondre à sa requête. Pas plus loin que l’exaltation de sentir sa prise se raffermir autour d’elle. Elle le regarde de ses yeux noirs, fixe ses mirettes d’un bleu impossible, et hoche la tête avec véhémence quand il lui propose de lui montrer. C’est plus que ce qu’elle aurait demandé, elle imagine sans peine le geste que cela représente pour lui. Le même homme qui lui a demandé de ralentir a peine la chemise entrouverte, prêt à déverser sur elle les plaies de son passé. Elle ne dit rien, mais ses yeux s'humidifient légèrement, sincèrement touchée par le geste. Karha n’est pas à la merci de ses sentiments, de rien ni personne en vérité, et elle n’apprécie pas vraiment les émotions fortes. Elle cultive sa sérénité calmement, de pair avec les ombres qui la guident. Elle apprécie le silence, n’autorise l’agitation que lorsqu’elle se perd sur scène, libre de ses mouvements. Elle devrait se méfier, elle devrait savoir qu’elle est en train de couler. Mais comme le reste, elle s’en moque.

La loge, ses fleurs, les miroirs, la palette de maquillage laissée à l'abandon sur le vanity, les murs ou sont accrochés ses multiples costumes de scènes… tout cela disparaît. Toujours sa  joue contre son torse, toujours une de ses main accrochée à sa chemise, la jeune acrobate regarde le dessin autour d’eux avec un intérêt mêlé d’impatience. Quoiqu’il veuille lui montrer, c’est d’une importance capitale pour lui, et ses grands yeux clignent, à l'affût du moindre détail, de la moindre attention. Elle veut le comprendre, être le plus proche de lui possible. Bien plus que ce que la proximité charnelle pourrait leur offrir.

“L’Exploitation.” Souffle-t-elle, ayant du mal à ne pas sourire devant la sérénité de la scène. Cela lui rappelle un peu son chez elle, le décor en moins. Mais il y a quelque chose de familier dans l’agitation. Quelque chose d’innocent.
Leander ne partage pas son avis, alors qu’elle s’entend siffler avec désapprobation alors qu’il resserre sa prise autour d’elle. Karha fronce les sourcils, quand quelque chose finit par attirer son attention. C’est le moment où elle sent que son palpitant tombe lourdement dans son estomac, et que les frissons dans son dos n’ont plus rien de la douce anticipation qu’ils ont partagé quelques minutes plus tôt. Elle déglutit quand elle finit par comprendre : les voilà. Les ténèbres en plein jour qu’elle a senti.

“Leander?...” Fit-elle doucement en levant une main incertaine vers son visage. Son autre main s’est inconsciemment serrée contre lui, attrapant sa taille du mieux possible malgré la petitesse de son bras. Elle touche avec douceur la peau pâle du jeune homme, l’encourageant à la fixer dans les yeux. Son pouce caresse tendrement les joues anguleuses du dessinateur. Mais malgré son calme apparent, le regard de Karha ne peut dissimuler la panique qui la traverse. Elle aurait dû s'en douter. Les cicatrices étaient cruellement parlantes, mais elle était tellement obnubilée par la perspective de s’enfoncer dans les ombres qui tapissent sa grande silhouette élégante. Le désir brutal, aussi bien charnel que spirituel, de rassembler les pièces du puzzle énigmatique qui la fascine depuis que leurs regards se sont croisés, qu'elle n’a pas réfléchi. Elle a demandé, et le fait qu’il souhaite céder est déjà lourd de sens.

“Ça suffit.” Soupire-t-elle doucement, aussi bien pour l’aider lui -et elle-même- à se calmer. Elle dégluti péniblement, si elle avait su. “Je n’en ai pas besoin. Pas tant que j’ai des bras pour te garder contre moi.”
Elle ne s’est pas rendu compte qu’elle s’est rapproché derechef, pas avant que leurs lèvres se touchent à nouveau, alors que les ombres des bâtiments s’avancent vers eux, les engloutissements alors que la tragédie qui s’apprête à frapper se fait de plus en plus menaçante. Ce ne sont que des souvenirs, elle le sait. Mais ce sont les siens. Et ce qu’il peut subir a cause d’elle, la terrifie comme rarement elle le fut.

“Quoi que tu décides…” Murmure-t-elle doucement, toujours sa petite main brune sur sa joue. “Quoi qu’il se passe, je suis là.” Il est resté. Elle lui a demandé et il est resté. Elle serait damnée si elle ne lui rendait pas la pareille. “Je suis là, avec toi. Jusqu’à ce que les souvenirs tombent en poussière. Et bien après ça.”
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@ Leander Kazrel

Leander Kazrel
Souvenirs éphémères
Personnage
Bijoux de la mémoire,
Marques du passé, leçons d'avenirs
Souvenirs
Black velvet sun. ft Karha 286e5ce541f0f29c3937c06b11153d8824c5a759
faceclaim : Freddy Carter (av : burnonfire / gif : valruna)
messages : 221
# pièces : 567
aspiration : Equilibre instable, danser sur un fil invisible de l'âme.
guilde : (Sentinelles) - Gardienne des spires, art de la création éphémère, souvenirs tissés dans un drap immatériel.
race : (Humain) - avec tous ces défauts et leurs qualités.
âge : (32 ans) - la trentaine à peine entamée que ses traits fins camouflent avec facilité.
statut : (Grande Sentinelle) - un statut qui lui offre richesse & pouvoir

Black velvet sun. ft Karha N2YBVKXK_o

deck : - cône runique
- bouclier
capacités/pouvoirs : - Don du Dessin (de base)
- Communication à distance (achat)
- Capacité de dessiner les souvenirs des âmes qu'il croise ainsi que les siennes : saisissante netteté, réalisme à tout épreuve, marque du passé qui jamais ne revient. Sauf avec lui.
Joueur.se

L'univers alavirien
tw: (dans le personnage) Souvenirs, traumatismes, violence, sang, mélancolie.
pronoms: Elle/she.
nombre de mots: Entre 500 et 1000 mots généralement
disponibilités rp: (0/3) mais on peut en discuter.
double face:
#
Dim 20 Nov - 1:17

Black Velvet Sun

⋆ I wanna hold on to you, I wanna hold on until the shadows is gone
 @Karha Iorweth
tw : cicatrices, baiser, tension sexuelle

Après tout, il n'était qu'un gamin.

Sept années écoulées et les souvenirs bien intacts dans sa mémoire qui reviennent inlassablement. S'il se trouve si près de l'entrée de l'Exploitation, au milieu des rires des enfants qui se courent après, ce fut simplement qu'il en fit partie. Loin de sa maison, loin du sourire de sa mère qui devait probablement se charger des communications du matin. Loin de la bienveillance de son père, trop occupé avec les plans d'une nouvelle machine dans un des ateliers du fort. Au milieu de tout ce cadre qui semble dans un premier temps idyllique, Leander se concentre de tout son esprit sur cet aspect. Empêche les secondes de s'écouler. Veut arrêter le temps.

Mais personne ne sait faire cela.
Pas même lui.

Même répéter en boucle ce simple souvenir lui est impossible. Les ombres s'agrandissent et l'air devient pesant, catastrophe annoncée dans le coeur lourd qui ne parvient pas à se défaire de pareils liens. Et elle le sent. Les premiers cris résonnent au loin, comme des échos. Et la main qu'elle pose sur sa joue quand elle l'appelle, n’y change rien. Il les entend. Démons qui sommeillent et qui n'attendent qu'à ressurgir par ses plaies ouvertes. Ne pas lui montrer. Elle tourne son visage vers elle et le bleu des yeux du jeune homme est flou quand le marron des siens s'y plante. Il y verrait pourtant, la peur que toute cette situation entraîne. Tout ce qu'il ne voulait pas. Qu'elle voit vraiment ce qui se cache sous ses cicatrices. Personne ne veut voir ça.

Les paroles claires de Karha percent le silence qui s'est abattu sur la scène. Le calme avant la tempête percé par l'appel à tout arrêter. Oui, ça suffit. Et il sent comme un goût de cendre dans sa bouche quand il n'interprète pas de la bonne façon ses paroles. Comme un couperet qu'il tombe alors qu'il relâche la pression de ses bras comme on abandonne quelque-chose d'attendu depuis trop longtemps. Le grondement des armes qui s'entre-choquent se rapproche alors qu'il abandonne. Baisse la tête. Que des lèvres s'emparent à nouveau des siennes. Dans une étreinte teintée de désespérance, il sent à nouveau des bras l'entourer, frénétiques, si forts contre ce si petit corps qui le colle. Il s'y accroche comme si sa vie en dépendait. Loin des massacres, du sang et de la haine.

Elle est là.
Lie une promesse qu'il n'est pas sûr qu'elle puisse tenir.
Mais par Ahmour, il ferait tout pour qu'elle le fasse.

Tout le souvenir s'estompe, comme un verre d'eau se renverse sur une aquarelle. Dilue les couleurs des flammes qui prenaient les bâtiments, déteint les marres de sang qui imbibaient les pavés et chemins de terre. La scène s'effrite, tombe dans la poussière qu'elle appelle de ses voeux. Les murs de pierres et de bois retrouvent leur place, à peine éclairé par la lumière des orbes lumineuses et des bougies de la petite loge. Ce même fauteuil sur lequel il la serre contre lui. « Le seras-tu vraiment ? » ne peut-il s'empêcher de demander tout contre ses lèvres, incrédule d'une telle promesse après ce qu'elle venait de voir. « Après ce que tu viens de voir ? Après ce que j'ai décidé de te montrer dans une pareille situation ? » lui-même se trouve particulièrement idiot sur l'instant. Rien que de poser cette question qui pourrait l'encourager à fuir. Ne pas tomber dans le piège qu'il tend sans même s'en rendre compte lui-même.

Mais ses bras parlent d'eux-même. Ils ne la quittent pas. L'enserrent même un peu plus pour entièrement la coller contre lui. Font glisser ses mains pour installer ses cuisses de part et d'autre de son corps, la chaleur de leur étreinte plus qu'explicite. Alors, ces mains encore s'agrippent à ces hanches, maintien la bienvenue pour la soulever. Mais quand il quitte le confort de l'assise, toute la force qu'il prévoit de déplier se retrouve dans sa surprise. Ses yeux s'écarquillent alors qu'il est déjà sur ses jambes sans le moindre effort et presque emporté par son élan. Elle ne pèse rien. Ou du moins, pas plus qu'un cartable. Qu'un chat. Comme s'il ne tenait rien qu'un fantôme. Une apparition de son imagination. Pourtant, il la sent bien sous ses doigts, sa bouche contre la sienne et son souffle qui caresse son visage. Comment cela est-il possible ? Encore un autre phénomène qu'il ne parvient à expliquer : « Que ... Comment ? » et il aurait peur de passer pour un fou à lui expliquer, mais elle doit probablement déjà le savoir. Soudainement, beaucoup de ses acrobaties et de ses numéros trouvent leur explication.

Au milieu de la loge, dans sa surprise, il doit reprendre pied. Il repose le corps de celle qu'il tient sur la coiffeuse, les mains posées de chaque côté de ses cuisses nues, quand son corps se trouve entre elles. Si proche. Pourtant, après ce qu'ils viennent de vivre, après ce qu'il vient de sentir, son esprit s'en trouve chamboulé : « Est-ce réel ? » demande-t-il alors qu'il pose son front sur le sien. Il commence à en douter. Lui, toujours dans les souvenirs des autres et les siens, toujours aussi à l'aise dans ces songes d'un autre temps, se retrouve totalement perdu dans leur propre réalité. Alors, il teste. Ses lèvres se reposent à nouveau sur sa bouche. Plus ardentes. Plus frénétique. A la recherche de cette certitude qu'ils sont bien là. Qu'elle est bien là. Contre lui, dans son envie palpable de la toucher. De la sentir. Ses mains retrouvent le toucher doux de sa peau libre de son dos non couvert par son justaucorps. Mais ce n'est pas assez. Alors, ses doigts se glissent sous le replis du vêtement pour remonter sur son épaule et l'y détacher. Remplacer le tissu par ses lèvres et sa langue et la sentir avec tous ses sens.

Chaque sensation supplémentaire qui attise le feu qui brûle en lui.
A l'en faire sentir vivant.
Avec elle.
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@ Karha Iorweth

Karha Iorweth
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messages : 110
# pièces : 219
aspiration : L’harmonie est intrinsèque à sa simple existence. Imbriqué dans son propre sang.
guilde : Marchombre, jusqu’au bout de ses longs ongles. Embrassant humblement les phalanges de sa liberté.
race : Fière Fael. Elle voit sa mère et ses frères dans chaque miroir avec un délice non feint.
âge : Vingt six années
statut : (Acrobate et Danseuse, modèle pour artistes, chanteuse et musicienne à ses heures )On pourrait la couvrir d'or, la noyer dans les bijoux, lui offrir des palaces et l'emitoufflé dans la soie. Et elle s'en moque. Elle n'a besoin que d'elle memes et d'yeux pour la regarder. Elle dort ou on veut bien d'elle, et se nourrit de ce qu'on lui offre.

Black velvet sun. ft Karha 7afbccd62f5f339a4bd506f509df8091

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Object 02 #Dague
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Capacité 01 #La Gestuelle Bien évidemment son gagne-pain. Mais aussi sa philosophie.
Capacité 02 # La Poésie
Je suis jeune
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Et pour un bref instant, je serai belle.

Capacité 03 #La Greffe - Légèreté Pesant un total absurde de trois kilos, elle se déplace sans le moindre bruit, saute des longues distances avec aise, et augmente ses capacités faelles au-delà du possible.
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#
Lun 21 Nov - 6:59

Black Velvet Sun

⋆Hear my voice deepening It isn't time for silence Breathing in, hold it dear, Hear the beat goes up again

 @Leander Kazrel
tw : nudité, proximité, contenu explicite (preleminaires), baisers, cicatrices

Un bref rire perplexe lui échappe, comme un doux soupir alors que les petits doigts de la faelle sont incapables de quitter le visage du dessinateur. Chaque mot soufflé contre ses lèvres est autant d'Ambroisie dont elle se repaît.

'J'ai demandé. Comme la dernière fois. Et tu as obligé à mes requêtes." L'index de son autre main s'attarde sur la cicatrice de son épaule, le regard qui n'a pas l'air décidé entre le désir et la compassion. "Ce que tu m'as montré, ce n'est pas ce que j'ai vu."

Mais assez. Assez de mots envolés. Assez de visions cauchemardesques dont ils sont bien heureusement sains et saufs. Karha ne parle pas cet étrange langage de logique et de sens. Ce n'est pas avec sa bouche qu'elle peut communiquer tout ce qu'elle ressent a l'instant. Ses mots appellent à une chose, mais les longues mains qui glissent sur ses cuisses, l'asseoit d'une façon aussi indécente sur lui, hurlent autres chose. Une chose qu'elle comprend sans peine.

Les mollets immédiatement chevillés sur ses hanches, ses bras reposant sur ses épaules, elle répond à son incrédulité par un sourire tendre. "En temps et en heure." Promet-elle, sans prendre en compte le fait qu'elle se mordra les doigts d'une telle chose. Il n'est pas aisé d'avouer un lien aussi intangible avec quelque chose d'aussi abstrait. Jamais elle n'eut a le faire auparavant, cachant sa nature, le pacte qui définit son identité entière. Jamais totalement elle même, jamais totalement seule. Elle n'a jamais sussuré son rêve de se fondre dans la brume, d'être une partie intégrante du rien. Immatérielle, légère, nulle part et partout à la fois. Infiniment puissante, infiniment magnifique. La comprendra t'il ? Lui tiendra-t-il la main avec tendresse et fierté le jour même? Jusqu'à ce que ses doigts deviennent vapeur ? Sera t-il là quand elle reviendra ? Sera t-il la raison pour elle de revenir?

Impossible de savoir, surtout quand dans l'instant  présent, aucune de ces questions ne lui traverse l'esprit. D'ailleurs, Karha décide de couper court à celles de son amant : "Assez de questions." Fit elle de sa voix de velours, tendre mais intransigeante, alors que ses lèvres entrouvertes reçoivent à nouveau la bénédiction de la sentinelle. Les doutes chuitants du baiser sont rapidement remplacés par un empressement palpable. Une délicieuse frénésie qui ne tarde pas à s'emparer d'eux. Karha n'a pas le temps de réfléchir avant qu'elle ne s'aperçoive que ses petites mains sont agrippées à la chemise sombre du jeune homme. Tirant sa grande silhouette vers elle, ajoutant à la fièvre de leur  baiser qui n'en finit pas. Son épaule libérée avant de recevoir un traitement d'une rare passion qui fait trembler les désirs les plus obscurs de la jeune femme. La danseuse émet un son qui traduit sans gêne sa satisfaction, alors qu'une de ses mains trouve la fermeture éclair de sa tenue de scène, habilement dissimulée sur le côté, sous les coutures, invisible aux yeux habiles des spectateurs. Tout aussi laborieux que peut être ce genre de vêtements, c'est avec des gestes habitués et experts que très vite, la combinaison gît au sol, entre les longues jambes du dessinateur.

Il n'y a plus rien qu'elle puisse cacher, pas même la sueur de son dur labeur, les marques cruelles du tissu qui a serré sa peau sombre. En tenue d'Eve, elle pose une main tendre sur le sommet du crâne de Leander, l'encourageant à explorer ce corps qu'il n'a fait qu'observer de loin, avec une curiosité et gêne dont il n'a pas réussi à dissimuler la vraie nature. Cambrant son dos pour qu'il ne brise pas le sien quand il atteint sa poitrine ainsi offerte.

Mais ça ne suffit pas. L'artiste aussi rêve de voir, d'observer. Elle se languit de toucher tout l'être du mystérieux jeune homme, de poser une main tendre sur les parties de lui qu'il ne cesse de dissimuler aux yeux du monde. Karha meurt de cette proximité, même après la vision qu'il lui a offerte sur un plateau de mélancolie. Ça ne suffit pas. Elle veut tout, avec un désir qu'elle ne se connait pas.

Mais alors que ses mains se pose dans son dos, prêtes à soulever le tissu pour toucher la peau brûlante qui sommeille en dessous, qui semble supplier d'être vénérée, elle se force à ralentir.
Attends.

La dernière chose qu'elle souhaite, c'est froisser son esprit déjà malmené par la vie. Elle fond ses lèvres sur son cou déjà offert, ses dents attrapant avec douceur la chair pâle au milieu des embrassades fiévreuses. Mais ses mains ne s'enfoncent pas sous le tissu, malgré le désir grondant en elle de voir chemise et ceinture voler au loin. Attend que les barrières s'abaissent d'elles-mêmes, abandonnant le siège de ce long corps si cruellement délaissé depuis si longtemps.
Elle ne peut se retenir de presser le sien contre lui, on ne peut plus prêt à l'honorer de la façon la plus sincère qui soit. Descendant ses lèvres sur le haut de son torse, une langue avide qui trace la partie de la cicatrice apparente. Une jambe autour de sa hanche, et ses petits ongles qui se retiennent péniblement de déchirer le cruel tissu qui l'empêche de profiter de lui de tout son saoul.
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@ Leander Kazrel

Leander Kazrel
Souvenirs éphémères
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Mar 22 Nov - 23:12

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Les réponses restent en suspens dans l'air comme autant d'éléments insaisissables alors qu'elle ne lui offre pas ce répit qu'il attend. Pire, les braises de la curiosité attise le feu en lui comme autant d'étincelles dévastatrices. Comme si elle savait qu'il suffisait de faire planer un mystère pour l'emprisonner. Même si ses lèvres sur les siennes n'y sont clairement pas pour rien non plus. Il goûte Leander, autant qu'il touche pour saisir la moindre sensation, la moindre explication que ces contacts pourraient lui offrir. Les petits mains le maintiennent, non, le rapprochent encore d'elle, comme un appel auquel il répond avec un enthousiasme. Leurs langues dansent dans des mouvements de pure frénésie, comme si chaque caresse provoque l'envie de toujours plus. Probablement est-ce pour cela que les longs doigts de Leander font glisser avec rapidité une partie du tissu pour dévoiler à la douce lueur, la moiteur de sa peau matte.

Brillante. Scintillante. Superbe.

Et sa bouche glisse doucement vers ce trésor découvert. Touche par parcelle, encouragé par le son qui traverse ses lèvres. Son qui lui arrache un frisson d’une pure satisfaction. Quand les grandes mains de Leander se baladent, il sent aussi qu’elle se met en mouvement et que sa seconde peau se retire rapidement avec toute la dextérité dont elle est capable. En un clin d'œil, elle se retrouve dans sa tenue originelle, sans qu’aucun secret ne puisse lui être dissimulé. Du moins le croit-il. Alors qu’il embrasse encore la courbe gracieuse de sa clavicule, la main qui le presse, du haut de sa tête, le pousse à plus d’audace encore. Son visage plonge, alors que sa main gauche remonte et s’empare du rebondi de son sein. Jusqu'à en taquiner le point culminant. Le sel de sa peau contre sa langue décuple le plaisir qu’il ressent à sentir une telle proximité. Une telle indécence.

Alors que lui-même bout littéralement sous les vêtements qu’elle accroche sans oser les retirer. Seule la langue de la faëlle se permet plus d’audace dans son cou, et chaque caresse de ses dents lui envoie une décharge de plaisir à travers le corps, jusqu’au plus profond de son être. De son intimité. Son visage quitte son corps pour étendre son cou dans un son qu’il tente de garder dans sa gorge. Sans grand succès quand elle lèche le renflement sensible de sa peau malmenée. Le tissu de ses vêtements en vient presque à l’écorcher alors que le doute semble fondre comme neige au soleil face à tous ces assauts.

Un ultime instant d’hésitation.

Son souffle se fait plus profond, une grande inspiration et ses mains quittent à regret les cuisses qui le serrent pour s’emparer des pans de sa chemise qu’il fait remonter rapidement. Avec un peu de chance, la vitesse pourrait la prendre court, alors qu’il presse sa peau si pâle contre la sienne si chaude. Douce félicité obtenue finalement dans un soupir de satisfaction qu’il plonge dans son cou fin. Ses mains descendent à nouveau, explorent les courbes ondulantes de ce corps si petit, pour la maintenir contre lui et le désir si apparent entre ses jambes. La boucle de sa ceinture ne tarde pas à suivre le chemin des autres vêtements déjà au sol, haut du pantalon libre de toute entrave. « Karha ... » souffle-t-il à peine tout contre ses lèvres. Comme un appel. Une prière.

Les ombres les entourent et le protègent. La lumière si faible des bougies et des orbes lumineuses ondulent sur leurs peaux mêlées et dansent sur les aspérités de sa peau maltraitée, comme elle scintille sur les perles de sueur de la sienne. Mais il en veut plus. La sentir entièrement, s'emparer pleinement de cet instant autant que de son être, comme si cela lui apporterait les réponses à ses si nombreuses questions.

Mais au-delà de cela, il veut voir briller dans ses yeux l'envie dévorante qu'elle peut lire dans les siens. Le plaisir dans un de ces sourires. L'éclat vif de l'intérêt qui se mue en une joie qui la rend si belle. Alors ses longs doigts explorent, cherchent la moindre mouvement qui pourrait lui arracher cet éclat. Ce sourire. Ce soupire. Pour mieux la comprendre et ainsi la connaitre.

*TOC TOC TOC*
« Karha, t'es là ? Y'a Vil'Jillian qui voudrait te voir. Pour te féliciter, on peut entrer ? »

Leander ne reconnaît pas la voix trop étouffée par la porte fermée qui les protège des intrus. Mais il connaît bien le nom de famille, noblesse dans le sang qui règne sur une partie des finances de la ville. Un invité de marque à n’en point douter. Et rien que ce nom et cette interruption réveillent en Leander le serpent sournois de la jalousie Qui enserre son cœur de ses anneaux étouffant, autour de sa gorge et que son égo se blesse sur les marques d’intérêt des rivaux.

Deux choix s’offrent à lui.

Il cède au deuxième dans un élan de fierté. Même si sa main gauche sur crispe sur la cuisse de sa prise, il ferme les yeux, son autre main atteint dans bouche, son index dressé, dans un signe qui intime le plus intime des silences. Pourtant, cela ne semble pas calmer les ardeurs des intrus, alors que la poignée de la porte tourne.

Ils ne sont déjà plus là.

Le pas sur le côté alors qu’il ouvre ses yeux à nouveau sur le décor familier de sa chambre, sa prise dans ses bras qui ne pèse quasiment rien. Toujours aussi déstabilisant. D’un mouvement fluide, permis par ce poids si léger, il la dépose sur le grand lit juste devant lui et la surplombe de toute sa hauteur : « Je peux toujours te ramener, ailleurs, pour que tu puisses te rhabiller … Si tu veux y retourner. ». Une porte de sortie offerte alors que son seul désir serait qu’elle reste à jamais à cette place. Contre lui. Son corps nu à jamais collé contre le sien, cette sensation profonde d’être à sa place dans ce plaisir non dissimulé. Ses mains parcourent encore ce qu’il possède, profitant de chaque seconde pour l’inscrire dans sa mémoire.

Avant que tout ne s’envole comme cela est toujours le cas …
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@ Karha Iorweth

Karha Iorweth
Les mots sont des armes.
Personnage
Black velvet sun. ft Karha Lgtj

It loves the sistrum's shiver, it loves the thrum of the tympanos, it recalls with fondness the flaying of Marsya, and so it will not
will not
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will not stop dancing.
faceclaim : Amita Suman (Kiddressources)
messages : 110
# pièces : 219
aspiration : L’harmonie est intrinsèque à sa simple existence. Imbriqué dans son propre sang.
guilde : Marchombre, jusqu’au bout de ses longs ongles. Embrassant humblement les phalanges de sa liberté.
race : Fière Fael. Elle voit sa mère et ses frères dans chaque miroir avec un délice non feint.
âge : Vingt six années
statut : (Acrobate et Danseuse, modèle pour artistes, chanteuse et musicienne à ses heures )On pourrait la couvrir d'or, la noyer dans les bijoux, lui offrir des palaces et l'emitoufflé dans la soie. Et elle s'en moque. Elle n'a besoin que d'elle memes et d'yeux pour la regarder. Elle dort ou on veut bien d'elle, et se nourrit de ce qu'on lui offre.

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deck :
Object 01 #Gantelets à griffe
Object 02 #Dague
Object 03 #Arc L'ultime présent de sa famille avant qu'elle ne déserte la forêt.
capacités/pouvoirs :
Capacité 01 #La Gestuelle Bien évidemment son gagne-pain. Mais aussi sa philosophie.
Capacité 02 # La Poésie
Je suis jeune
Invulnérable
Et pour un bref instant, je serai belle.

Capacité 03 #La Greffe - Légèreté Pesant un total absurde de trois kilos, elle se déplace sans le moindre bruit, saute des longues distances avec aise, et augmente ses capacités faelles au-delà du possible.
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L'univers alavirien
tw: Body horror, prostitution
pronoms: Elle
nombre de mots: 500-1000 (peut-être plus ou moins, ce n'est pas significatif de mon inspiration, je poste juste ce qui me vient)
disponibilités rp: liiiibre !
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Ven 25 Nov - 22:00

Black Velvet Sun

⋆Hear my voice deepening It isn't time for silence Breathing in, hold it dear, Hear the beat goes up again

 @Leander Kazrel
tw : nudité, proximité, contenu explicite (preleminaires), baisers, cicatrices

Karha n’aurait pas douté l’ombre d’un instant de la douceur des mains du dessinateur. Tout autant qu’elles furent parcourues de lourdes marques du passé, la danseuse n’avait que de la pitié pour les malchanceux qui n’avaient pas le privilège de les toucher. Ou plus précisément, le privilège d’être touché par des doigts aussi attentifs. Aussi tendres. Presque autant que les lèvres qu’il pose sur sa peau encore brûlante par l’effort et les projecteurs. Il lui faut toute la retenue dont elle est capable pour le pas lui arracher ses vêtements et se laisser à toute l’affection qui lui dévore l’intérieur. Mais elle s’est juré de le laisser mener la danse, tout aussi lente et pleine d’anticipation qu’elle puisse être. Sa main qui saisit doucement sa poitrine lance des décharges d’une douce violence dans le plus profond de ses entailles. Culminance d’une indécence qui se pose doucement, alors que leurs lèvres sont incapables de se détacher un instant l’un de l’autre. Chaque mouvement semble à la fois combler une attente qui avait été interminable au fil des jours, et pourtant elles sont aussi torturantes que la vision d’un mirage d’oasis dans le désert. Et elles ne font qu'attiser une soif qui refuse de s'épancher. Même quand leurs langues continuent leur valse, et que le goût de l’autre est la seule qui leur reste en bouche.

Enfin. Enfin il dépose les armes et les pans de tissus lui couvrant outrageusement la vision de ce corps dont elle ne peut que voir la magnificence, rejoignant le sol comme des pantins sans vie. Ses mains s'aventurent immédiatement sur un torse pâle dont elle n’imagine pas un instant les complexes et les railleries dont il a pu être le sujet. Comment oseraient-ils. Quand son nom traverse les lèvres d'habitude remplies de présomptions et de supériorité, elle sourit en buvant littéralement ses paroles. Elle ne l’avait jamais entendu prononcer son nom - d’un aurait pu se demander s' il le connaissait - et il sonne comme la plus belle des mélodies. Un doux son d'archet de violon qui glisse sur une corde, avec douceur et sensualité. Les mêmes avec lesquels elle sent ses mains toucher avidement ses hanches pour les presser contre les siennes. Celles de la danseuse glissent de son torse du bas de son dos, cherchant à découvrir ce qu’il a tant essayé de lui dissimuler. Un crime devant l’éternel, songe-t-elle, alors que sous ses doigts se révèlent des histoires magnifiques sous formes de stigmates. Le regard noir de la brune trahit pour elle toute l’admiration qu’elle éprouve, avant que ses lèvres retourne a leur exploration, guidé par une langue avide et affamée.

Les coups à la porte n'arrêtent en rien cette noble quête. Ni ne la ralentit par ailleurs. Elle est bien trop occupée pour accorder un semblant d’intérêt à quelque chose d’aussi trivial que les autres. Que Vil’Jillian entre si il ose, il verra qu’en effet, il n’y a rien qui l’attend ici. Mais la sentinelle a d’autres idées alors qu’il dépose son index sur ses lèvres. Elle sourit et déglutit pour ne pas laisser ses dents entre serrer le doigt avec taquinerie. Mais elle comprend. Du moins elle pense comprendre. Un homme comme lui dans une situation aussi indécente dans les bras d’une femme comme elle, c’est du terreux fertile pour un scandale. Elle ne lui en veut pas, s’accroche à lui quand elle sent la pression autour de ses cuisses devenir plus pressante. Ses mains glissent dans son dos, ses ongles labourant la chair avec envie, alors qu’elle ferme les yeux sur son torse, lui offrant un trésor qu’elle n’oserait jamais tendre a n’importe qui avant ce soir : sa confiance.

Quand elle les ouvre, c’est quand elle sent son dos toucher la fraîcheur de draps propres. Karha ne pourrait pas dire ou elle est, ne prend même pas le temps d’observer la chambre autour d’elle, plongeant ses yeux dévorés d’envie sur l’homme qui la surplombe alors qu’elle se redresse sur ses mains derriere elle, croisant les genoux avec un sourire à la fois séducteur et perplexe. Un sourcil relevé qui va de paire par le bref rire qui lui échappe. La main qui touche encore son sein chante une autre mélodie que ce qu’il peut lui raconter.

“Veux-tu que je m’en aille ?” susurre-t-elle alors que tout les deux savent très bien que la réponse est négative. Sa main hâlée touche la pâleur de la sienne, l’encourageant à reprendre le cour de son activité minutieuse qu’elle avait tant apprécié. La douceur de ses mains qui apprennent a déceler le mystère épais derrière les ombres de la jeune femme. Elle les fait doucement descendre sur la peau sensible de l’aine, et ne dissimule pas son frisson quand elle sent les phalanges sur cet endroit sacré.

Mais si il souhaite développer son aventure plus loin, la jeune femme y met un veto immédiat, le tirant vers elle sans préavis, forcant son corps sur le sien. La collision est un aller simple vers les cieux, mais elle l’est d’autant plus quand elle roule avec la dextérité surhumaine dont elle est fièrement affligée. Au dessus de l’objet de ses desirs, assise sur lui avec toute la dépravation dont la scène fait appelle, elle ronronne avec douceur en approchant son visage du sien avec la grâce d’un félin, une de ses mains touchant derechef une cicatrice dessiné sur son illustre torse.

“J’aime quand tu dis mon nom…” Confie-t-elle avant de soupire d’aise en déposant ses lévres dans son cou. “Répète le…” Elle réclame alors que ses lèvres descendent sur son son torse, dessinant des courbes débauchées sur sa peau par ses baisers. “Répète le encore.” Réclame-t-elle de nouveau, alors que ses lèvres descendent encore. Plus bas. Toujours plus bas.
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Leander Kazrel
Souvenirs éphémères
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Souvenirs
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# pièces : 567
aspiration : Equilibre instable, danser sur un fil invisible de l'âme.
guilde : (Sentinelles) - Gardienne des spires, art de la création éphémère, souvenirs tissés dans un drap immatériel.
race : (Humain) - avec tous ces défauts et leurs qualités.
âge : (32 ans) - la trentaine à peine entamée que ses traits fins camouflent avec facilité.
statut : (Grande Sentinelle) - un statut qui lui offre richesse & pouvoir

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deck : - cône runique
- bouclier
capacités/pouvoirs : - Don du Dessin (de base)
- Communication à distance (achat)
- Capacité de dessiner les souvenirs des âmes qu'il croise ainsi que les siennes : saisissante netteté, réalisme à tout épreuve, marque du passé qui jamais ne revient. Sauf avec lui.
Joueur.se

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tw: (dans le personnage) Souvenirs, traumatismes, violence, sang, mélancolie.
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Mer 30 Nov - 23:01

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'Tu es une déformation ... Un reste ...'


Voix si lointaine qui murmure son fiels dans l'esprit. Souvenirs violents de visages qui se déforment quand ils découvrent ce qu'il cache avec plus ou moins de honte derrière ses gants et ses vêtements. La surprise ou la déception dans le coin des rides, des traits de personnes qui ne se doutaient pas un seul instant de l'importance de l'histoire marquée à même la chaire, préfèrent fuir la terrible vérité d'un esprit qui s'évade grâce à son pouvoir. La lumière toujours ténue, à peine perceptible pour à jamais garder une part d'ombre sur celles qui se dessinent sur son corps. Sa propre chambre ne fait pas vraiment exception.

Pourtant elle est là.
Malgré tout, elle le regarde.

Intensément, sans sourciller, sans que la moindre étincelle de frayeur face à la vérité ne vienne s'allumer dans son regard si confiant. Comment fait-elle ? Cela le dépasse et le submerge, balaie ses doutes d'un simple sourire à l'en faire chavirer. Probablement est-ce pour cela qu'il n'hésita pas longtemps avant de l'amener ici. De la surplomber de toute sa hauteur en se débarrassant de ses chaussures, et priant tous les dieux pour qu'elle ne prenne pas la porte qu'il lui offre de mauvais coeur. Tout ce qu'elle prend, c'est sa main avec la sienne pour la faire glisser le long de ses flancs avec une douceur infinie. La caresse sur ses doigts l'encourage, malgré la question rhétorique à laquelle il ne peut s'empêcher de répondre sur le même ton :  « Pas pour tout l'or du Dragon. ». La douceur sous le bout des doigts devient de plus en plus chaude, à mesure qu'elle le guide jusqu'aux confins de son intimité dans un sourire de pure défi teinté de plaisir. Le coeur de Leander manque un battement, le souffle bloqué dans sa gorge alors qu'il profite de la moiteur de l'instant. Battement de cil et ses doigts quittent leur si douce place, son corps percute le sien dans une étreinte puissante qu'elle dirige d'une main de maitre. Le bout du souffle et c'est lui qui se retrouve acculé.

Surpris, ne comprenant pas encore comment il a pu se retrouver à sa merci, le corps ainsi exposé à ce regard acéré qui ne manque rien. Le cœur de dessinateur s'affole face à ses yeux qui le dévorent pour une raison qui lui échappe. Cela le brûle de comprendre et en même temps, profite simplement de se sentir ... Désiré. Ce corps si lisse, aux courbes harmonieuses, aux gestes si précis, qui ne ratent jamais rien juste au-dessus lui : cette vision l'affole autant qu'elle mue quelque-chose en lui d'inexplicable. Ses grandes mains reprennent possession des cuisses qui ne maintiennent, ne se redresse même pas, il se laisse faire quand le visage de chat de son prédateur se penche vers lui. La nouvelle caresse sur l'une de ses marques lui arrache un nouveau frisson, si peu habitué à être touché sur ces fines lames de peau. Une sensation d'un plaisir tout aussi extrême qu'étrange.

Alors la demande fuse.
Impérieuse.

Chaque contact le rendant au supplice, saccadant son souffle qu'il tente de reprendre alors que son prénom sort, d'abord avec une certaine assurance : « Karha. ». Ses voyelles gonflées dans sa bouche ricochent dans l'air. Et les lèvres de sa geolière descendent encore. « Karha ... » avec une octave de plus qui trahit beaucoup trop l'accélération de son rythme cardiaque. Sa bouche glisse le long de son ventre et la panique se mélange avec une euphorie dans le creux de ses reins. Il en ferme les yeux un instant alors que ce nom se rendre en appel : « Karha. ». Non, il ne doit surtout ne rien manquer. Ses yeux s'ouvrent à nouveau alors qu'il admire dans une pure indécence le visage de la belle qui descend encore. Les plis du dernier vêtement qui cèdent, le libèrent quand la grande main sur dessinateur se perd dans les mèches longues de cheveux noirs. Le souffle de la danseuse glisse, se heurte contre sa peau pâle brûlante et pourtant frissonnante, sous cette bouche qui continue son chemin. « Karha ... » qui se change en supplique. Il se perd dans ses syllabes autant que contre sa bouche, perd totalement le sens des réalités, l'esprit qui bascule autant que son âme dans les affres d'un plaisir qu'elle lui offre sans contre-partie. A des années lumières de tout ce qu'il a toujours connu. Le prénom qui résonne entre ses dents alors qu'il s'imprègne d'elle.

C'est à peine s'il sent les dernières barrières physiques qui disparaissent, pour se retrouver dans le même état qu'elle. Malgré toute la chaleur, le plaisir et l'envie qui le consument, la brûlure de sa peau contre la sienne se met à lui manquer terriblement : « Karha, je ... » Rien de ce qu'il pourrait dire ne parviendrait réellement à retranscrire tout ce qu'il veut. Tout ce qu'il se passe en lui à cet instant précis. La seule chose immuable de son existence à cet instant précis,
c'est elle.
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# pièces : 219
aspiration : L’harmonie est intrinsèque à sa simple existence. Imbriqué dans son propre sang.
guilde : Marchombre, jusqu’au bout de ses longs ongles. Embrassant humblement les phalanges de sa liberté.
race : Fière Fael. Elle voit sa mère et ses frères dans chaque miroir avec un délice non feint.
âge : Vingt six années
statut : (Acrobate et Danseuse, modèle pour artistes, chanteuse et musicienne à ses heures )On pourrait la couvrir d'or, la noyer dans les bijoux, lui offrir des palaces et l'emitoufflé dans la soie. Et elle s'en moque. Elle n'a besoin que d'elle memes et d'yeux pour la regarder. Elle dort ou on veut bien d'elle, et se nourrit de ce qu'on lui offre.

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Capacité 02 # La Poésie
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Ven 2 Déc - 7:42

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 @Leander Kazrel
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Son cœur bat jusque dans les profondeurs de sa chair, et chaque battement délicieux résonne sur les lèvres ardentes de la danseuse qui explore chaque recoin de sa peau avec une impatience mesurée. Danseuse elle est, mais si elle connaît les pas de celle-là, elle n’en reconnaît aucune note, aucun son. C’est une nouvelle magie dont elle est parfaitement étrangère, et pourtant les gestes sont d’une facilité désarmante. Chaque soupire ou gémissement qui quitte la gorge de l’homme entre ses doigts est tellement sincère et d’une douceur débauchée, la touche d’une façon dont aucune main auparavant n’aurait jamais pu le faire. Ses anciennes douleurs sont aussi visibles dans son regard perçant, aussi palpables que les cicatrices qui font de lui une œuvre d’art. Karha sent le besoin viscéral de les retirer une à une, de pouvoir poser ses lèvres sur tous les souvenirs qui peuplent le monde étrange sur lequel il règne et où elle ne peut pas le suivre. Lui arracher le fiel du crâne jusqu'à ce qu’il ne reste plus que ce moment de partage sur lequel elle veut régner en maîtresse absolue.

Ses doigts épousent la peau des hanches alors qu’il chante ses louanges en soldat obéissant, ses lèvres suivent un passage dévoyé alors qu’elle retire les dernières barrières entre eux, laquelle ne dissimulait à peine une impatience qu’il n’a aucune peine à exprimer. Les limites sont franchies alors qu’elle chérie avec dévotion l’endroit le plus convoité, pendant des minutes qui semblent s’étirer là où il n’y a plus ni réalité ni esprit. Juste de la chair agonisante d’offrir et de recevoir. Elle ne peut plus rien cacher de son adoration alors qu’elle passe ses dents sur une de ses cuisses, embrassant une cicatrice sur sa cuisse. Découverte avec autant d’allégresse qu’un oasis dans le désert, ou qu’un saint graal pour des chevaliers. Chacune des plaines gémies comme des psaumes à ses oreilles n'entament ni ne ralentissent la tendresse exacerbée dont elle fait preuve. Elle pourrait sentir les ombres grincer de jalousie dans le recoins de son esprit, si elle était capable de prêter attention à autre chose qu’à lui.

Les dernières suppliques la font relever le visage. Interpelée par la détresse. Quelque chose lui traverse la carne comme un appel. Un besoin. Le besoin de le sentir, proche, collé à elle tel un seul être cloîtré loin de la surface du monde. La danseuse n’a jamais eu peur du monde, voulant enfoncer ses crocs dedans et ne jamais vouloir le lâcher. Toujours dansant sur le sol comme si tout Gwendalavir lui appartenait. Mais ce soir, l’idée d’un extérieur à cet chambre dont elle n’a pourtant rien vu, et dont elle serait bien incapable de donner la couleur des murs, lui semble aberrante. Pire : la répugne. Tout ce qui n’est pas ses bras puisse être damné. Elle veut s'effondrer entre ses longs doigts, sentir son torse écraser sa poitrine, ses mains explorer le moindre muscle noué par l’effort de son métier. Que l’ombre les protège d’un lendemain ou la vie reprendra péniblement son cours.

Remontant son visage vers lui, s’allongeant pour mêler leurs corps dévoilés et sans plus aucun artifice, si ce n’est les quelques paillettes résilientes qui peuplent son visage -et celui de Leander, en signe de leur ébats de plus tôt. Son petit corps le réchauffe tant qu’il est possible de le voir, à moins que ce soit elle qui ait cruellement besoin de sa chaleur. De sentir les battements de son palpitant qui se réverbèrent dans sa propre cage thoracique.

“Tu es tellement beau.” C’est à ce moment précis à quel point elle sent que son souffle est court. Capable des plus grandes prouesses sur scène et ailleurs, jamais à court de souffle pour bouger jusqu'au-delà des possibilités physiques, faisant des pieds de nez à la gravité sans aucune honte. Lui, la laisse essoufflée. Sans voix et sans nul part ou cacher, son buste qui lutte péniblement pour récupérer de l’air après lui avoir donné sans compter, et les avoir plutôt laissés tout les deux assoiffés. Assoiffés de plus.

Ses petits doigts dessinent les courbes magnifiques et tranchantes de son visage. Légers, comme une plume, à son image, caressant la peau comme l’on touche la magnificence, avec respect, tendresse, et peut-être une terrible appréhension d’abimer le sublime. Les phalanges qui s’attardent sur l’arrête de son nez, les bord de ses pommettes, et la mâchoire. Elle ne se rend pas compte, dans sa douce exploration des traits, qu’elle se love de plus en plus contre lui, son petit être prostré contre le sien, qui peut aisément l’avaler toute entière, d’autant plus qu’elle n’y opposerait pas la moindre résistance. Les jambes s'entremêlent, les doigts aussi, les barrières intimes tombent unes à unes comme un château de sable face aux vagues.

“Resteras-tu encore, si je le demande à nouveau ?” Ses mots dépassent l’entedement dont elle se targue souvent, alors que son regard si noir et profond se voile légérement, teinté d’un doute qui ne l’avait jamais effleuré. “Je ne suis pas très belle à la lumière du jour.” Souffle-t-elle. Les ombres lui ont offert tellement de choses qui disparaissent dès que le soleil brille. Karha trouve sa superbe dans le réconfort de l’obscurité. C’est le moment où les âmes sont attirées par elle et son éclat sinistre. Mais les lumières évaporent l’intérêt ou elle n’est qu’un animal de foire dont la beauté n’est qu’un souvenir lointain. Ce qui fut un réconfort se meut petit à petit en une agonisante angoisse. Et si le dessinateur est tout puissant au sein des spires, ici est un pouvoir bien plus terrifiant pour Karha.

Et pourtant, pourtant, impossible d’avoir peur. Pas quand elle le sait : C’est lui.
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Leander Kazrel
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Dim 4 Déc - 21:58

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La position de total laisser-aller aurait pu le surprendre autant que le faire sourire, lui qui ne se laisse jamais faire sans connaître le moindre détail de ce qu'il va se passer. Sans contrôle. Démuni alors qu'il lâche prise entre ses mains agiles et la délicatesse de sa bouche. Confiance aveugle accordée sans réellement savoir pourquoi. Si, peut-être en a-t-il une idée. Son regard, la lumière infinie qu'elle lui porte sans qu'il n'en comprenne l'origine. Jamais personne ne l'avait regardé comme, elle, elle le fait. Jamais aucune main ne l'avait vénéré de cette façon aussi intense. Aussi absolue.

Et chaque caresse qu'elle lui offre le transporte hors du temps et de cette chambre qu'il chérit pourtant si fort. Des étoiles brillent au loin, l'appellent doucement dans une vague de plaisir qui monte et reflue, telle une marée qui prépare la tempête à venir. Et la voix de Leander finit de le trahir à en attirer l'attention de celle qui le chérit. Elle se détache et même si elle se rapproche à nouveau, une part de lui ressent le manque violent que cela déclenche en lui. Elle retrouve la chaleur de ses bras quand lui sent à nouveau celle de sa peau. Son visage si près de sien, il en détaille chaque élément avec envie, de la rondeur de ses lèvres au noir profond de son regard qui le dévore. L'engloutit entièrement. Pourtant, le cœur du dessinateur martèle dans sa poitrine, fort et erratique, et il musèle l'envie profonde de plus, juste pour cet instant.

La phrase résonne, irréelle. Les sourcils généralement froncés de l'homme, se desserrent et se hausse en un visage d'un étonnement presque touchant. Sa méfiance naturelle lui hurlerait à la duperie grotesque, il l'entend presque en arrière plan, tellement cela lui semble impossible. « Tu ... Tu ne sais pas ce que tu dis. ». Comme pour répondre à cette peur viscérale qui sort de ses lèvres, ses doigts souples le détaillent, glissent sur ses traits et il se laisse entièrement faire, profitant de tout ce qu'elle daigne lui offrir. Sa grande main se referme sur ces explorateurs, les porte à sa bouche et il embrasse chaque doigt salvateur. D'abord tendre, presque hésitant, puis la force qui sommeille en lui le pousse à plus quand sa langue goûte et vénère à son tour.

Leurs corps se mêlent, intimes et il se redresse légèrement pour s'emparer de ses lèvres, juste avant qu'elle ne souffle une nouvelle demande. Toujours cette même demande. Écho d'un passé à peine révolu, qui teinte encore d'étonnement l'esprit du dessinateur. Pourquoi, par Merwyn, ne resterait-il pas ? Pourtant, le doute passe dans ses prunelles qui s'échappent ailleurs que sur lui et cela lui est insupportable. C'est à son tour que sa main se porte sur le visage sombre pour la tourner vers lui. Les mots suivants expliquent le désarroi mais Leander ne comprend toujours pas. Son corps bouge pour la faire basculer, l'allonge au plus proche de lui et son visage se retrouve au-dessus d'elle à nouveau quand il lui répond : « Comment cela peut-il être possible ? Puisque tu es le soleil ... » cela ne lui fait pas l'ombre d'un doute. La lumière qui émane d'elle et le couvre de toute sa chaleur réconfortante. Cette lumière chaleureuse qui dissipe l'obscurité de son âme et de tous les doutes qui rôdent autour de lui. Cette lumière étincelante dans les méandres de la scène, qui illumine chaque visage qui se tourne vers elle. Comme une évidence.

Mais l'histoire ne raconte-t-elle pas qu'à force de s'approcher du soleil,
l'on se brûle les ailes ?

Cette chaleur est partout, brûlante, ardente, dévastatrice autant que salvatrice. Elle le pousse à plus. A lui montrer à quel point, il a besoin d'elle. Il se penche une dernière fois pour se lover dans son oreille et lui murmure : « Je resterai. Jusqu'à ce que tu n'en puisses plus. Jusqu'à ce que tu ouvres les yeux et que tu ne changes d'avis ... » car pour lui, il n'y a aucune illusion à avoir, même si elles tentent de le bercer. Doucement.

Ses mains glissent sur ce corps offert quand il se redresse, soulève ses cuisses pour l'approcher encore plus de lui, dangereusement. A un souffle de prendre ce qui le brûle. Une inspiration, et son air passe ses lèvres alors qu'il la possède. Ressent chaque fibre d'elle dans une vague de plaisir qu'il ne pense pas avoir encore ressenti. Lentement d'abord, pour profiter de chaque seconde qui passe et inscrire dans son esprit et dans son âme cet instant. Ses mains s'agrippent, son regard contemple, son souffle s'accélère. Le rythme avance, crescendo, à mesure que son propre rythme cardiaque s'emballe. Contrôle de chaque instant. Et le plaisir revient, vague à nouveau présentes, vives, intenses, encore plus puissantes que les précédentes. Des sons indécents s'échappent de ses lèvres sans qu'il n'essaye vraiment de les en empêcher. Ses dents se serrent alors qu'il sent doucement ce si doux contrôle qui tente de lui échapper. Pas tout de suite.

Il s'arrête alors, son dos s'arque, résultat de cette différence de taille qui se marque de façon encore plus dure à cet instant crucial, et ses lèvres se posent sur son front. Le souffle qu'il tente de reprendre, son bras qui se glisse dans son dos pour l'accompagner et l'encourager à revenir sur lui. « Je veux ... Te sentir complètement. ». Lâcher prise. Sans oser réellement le dire.
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will not
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will not stop dancing.
faceclaim : Amita Suman (Kiddressources)
messages : 110
# pièces : 219
aspiration : L’harmonie est intrinsèque à sa simple existence. Imbriqué dans son propre sang.
guilde : Marchombre, jusqu’au bout de ses longs ongles. Embrassant humblement les phalanges de sa liberté.
race : Fière Fael. Elle voit sa mère et ses frères dans chaque miroir avec un délice non feint.
âge : Vingt six années
statut : (Acrobate et Danseuse, modèle pour artistes, chanteuse et musicienne à ses heures )On pourrait la couvrir d'or, la noyer dans les bijoux, lui offrir des palaces et l'emitoufflé dans la soie. Et elle s'en moque. Elle n'a besoin que d'elle memes et d'yeux pour la regarder. Elle dort ou on veut bien d'elle, et se nourrit de ce qu'on lui offre.

Black velvet sun. ft Karha 7afbccd62f5f339a4bd506f509df8091

deck :
Object 01 #Gantelets à griffe
Object 02 #Dague
Object 03 #Arc L'ultime présent de sa famille avant qu'elle ne déserte la forêt.
capacités/pouvoirs :
Capacité 01 #La Gestuelle Bien évidemment son gagne-pain. Mais aussi sa philosophie.
Capacité 02 # La Poésie
Je suis jeune
Invulnérable
Et pour un bref instant, je serai belle.

Capacité 03 #La Greffe - Légèreté Pesant un total absurde de trois kilos, elle se déplace sans le moindre bruit, saute des longues distances avec aise, et augmente ses capacités faelles au-delà du possible.
Joueur.se

L'univers alavirien
tw: Body horror, prostitution
pronoms: Elle
nombre de mots: 500-1000 (peut-être plus ou moins, ce n'est pas significatif de mon inspiration, je poste juste ce qui me vient)
disponibilités rp: liiiibre !
double face: not yet-
#
Ven 9 Déc - 8:49

Black Velvet Sun

⋆Hear my voice deepening It isn't time for silence Breathing in, hold it dear, Hear the beat goes up again

 @Leander Kazrel
tw : nudité, proximité, acte sexuel, baisers, cicatrices

Un sourire en guise de réponse, les mots sont inutiles pour lui faire comprendre le fond de sa pensée. Ils ont toujours été un obstacle, la ou ses mains parlent éminemment plus que tout ce qui pourrait franchir ses lèvres -outre une langue avide et aimante. Elle sait ce qu’elle dit, parce que c’est son palpitant qui parle. C’est l’attraction fiévreuse qui l’empêche de se séparer de lui. Une main chaude caresse le ventre pour calmer les vagues de doutes qu’elle voit fleurir sur son visage anguleux. La ou elle n’a jamais vu que cette méfiance omniprésente qui ne l’a jamais empêché de lui jeter ses sourires comme des bouteilles à la mer. Après la longue bénédiction de sa langue sur ses doigts, Karha accueille ses lèvres tentatrices avec un enthousiasme certain, avant qu’elle même ne fissure cette paroie d’ombre et de paillettes qu’elle a subtilement érigée autour d’elle. Nul amant.e n’a jamais eu le privilège -ou le déshonneur- de la voir baisser la nuque, bredouiller des insécurités qu’elle n’aurait jamais osé imaginer. La solitude était une couverture tendre et protectrice, jamais elle ne lui avait semblé aussi peu accueillante.

C’est à son tour d’ouvrir grand les perles noires dans ses orbites, prise au dépourvu quand elle sent la délicieuse sensation de son corps qui l’écrase. Dans un piège de tendresse et de chair alors qu’elle le dévisage sans comprendre.
“Je ne suis même pas la lune.” soupire-t-elle, confuse. Pourtant, elle ne peut retenir ses mains de toucher le torse au dessus d’elle, glisser ses ongles sur la peau, labourant la chair pour les loger dans son dos. Appuyant les mots qu’il glisse à son oreille, comme des promesses qu’ils marquent sur leur corps aussi profondément que les cicatrices qui le cisaillent. Si obtenir les mêmes serait le prix à payer pour qu’il sache qu’elle refuse de partir, elle se serait coupé le doigt immédiatement. Sans même y refléchir.

Alors qu’il se redresse, elle sent ses lèvres qui s’humidifie, préparation obscène avant de plonger ses dents dans sa lippe inférieure. “Mes yeux sont grands ouverts.” Ronronne-t-elle avec  les yeux qui brillent de la lumière dont elle se pense dépourvue. Les mains sur ses cuisses sont déjà des douces tortures, mais le moment où il se saisit d’elle a un avant goût de délivrance. Trop courte pour toucher la peau tant chérie, la danseuse enfonce ses ongles dans les draps, se mouvant au rythme qu’elle lui laisse imposer. Ses yeux sont incapable de ne pas fixer son visage émacillé dont elle se régale des expressions. Voir son faciès se froisser petit à petit, sa superbe se briser au profit du plaisir qui les gagne tous les deux en tandem. Chaque détail est un délice. Des cheveux qui s’agitent, aux muscles qui se tendent, en passant par la carne qui rougit et sa mâchoire crispée sur ses dents serrées.  Perdue dans la contemplation de l’amant, Kahra ne réalise pas les sons qui quittent également ses lèvres. Une symphonie de stupre dont ils sont les chefs d’orchestres. Chaque mouvement lui donne envie de plus, fait naître un besoin nouveau, lui montre des horizons dont elle semblait ignorer l’existence. Son corps entier répond de façon nouvelle, si loin du contrôle et de l’hardiesse dont elle peut faire preuve en temps normal. Sous son regard, ses yeux bleus qui semblent voir si loin au-delà de ce qu’elle pensait être voilà une poignée d’eux, elle sent naître une candeur dont elle se pensait détachée depuis bien longtemps. Une sincérité à fleur de peau. Ce qui serait terrifiant, sous ce regard là, n’est qu’une bénédiction.

Les vagues de plaisir la saisissent sans crier gare, certains sons sont plus francs que d’autres, tournent à l'obscène et la débauche, mais elle ne retient aucun d’entre eux. Laisse savoir à quel point elle veut plus. A quel point elle le désire. Certains mouvements lui font cambrer le dos avec violence sous les vagues électrisantes de l’extase qui approche sans totalement l’atteindre.
Ses lèvres sur son front, suivies de leurs respirations hachurées par l’effort, font fondre le peu de barrière qui lui reste. Elle suit son mouvement tel une poupée de chiffon, pesant finalement à peine plus. Sa langue lèche immédiatement la fine pellicule de sueur qui fleurit son corps, taquine les mamelons d’un torse qui mérite tant l’affection dont elle veut le combler chaque jour qui passe. Ses mains retrouvent son dos ou elle plante avec une possession nouvelle ses ongles. Malgré la proximité tant attendue, son appétit refuse de diminuer.

“Sens moi…” Murmure-t-elle alors que ses lèvres caressent ses clavicules, l’endroit le plus haut qu’elle puisse atteindre sans relever les cuisses et ensuite les séparer d’une façon absolument hors de question. “Possède moi…” Continue-t-elle sans mettre le moindre barrage au plus profond de ses désirs. “Je veux te posséder aussi…” Avoue-t-elle, sans aucune gêne. “Être tienne. Que tu gardes toujours mes yeux ouverts…” Ses hanches commencent leurs mouvements, reprenant la danse impie, se collant à lui comme si le relachait signifiait son trépas. “Je serai ton soleil…” Susurre-t-elle alors que les mouvements continuent, que ses mains touchent à nouveau le corps dont elle avait précédemment trouvé quelques endroits clés pour lui offrir le salut qu’il semble chercher dans ses bras. “Je serai ton soleil si tu veux de moi. Si tu veux te réchauffer, ou boire à mes lèvres.” Ses mains, avides de toujours plus de contacts, se pressent sur son cou pour le caresser, alors que le rythme devient effréné, et que les respirations s’emballent. Elle profite d’un moment où son visage se penche pour toucher les doux cheveux qui lui manquent tellement. Les yeux marrons fixés dans les siens, d’un bleu si brillant qu’ils vainc même les ténèbres de la chambre. Qu’il triomphe au milieu des ombres qui avaient un total contrôle sur elle. avant qu'il n'arrive.

Et puis soudain.
L’extase.
La liberation.

Le petit corps brun qui tremble entièrement, le hurlement qui déchire le noir nocturne.
C’est terminé. La promesse est signée.
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