[Ahn-Ju] de Dante Roserin
@ Le bâtisseur
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Murs oubliés
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[maître du jeu]Murs oubliés
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L'Ahn-Ju de Dante Roserin
Ils sont quatre. Deux hommes, deux femmes - un jury étincelant de parité. La salle n'est pas constituée de beaucoup de spectateur.rice.s, mais le maître de Dante se tient juste derrière lui, les yeux prêts à se délecter de la représentation de son apprenti. Finalement, c'est tout ce qui importe.
Il tombe des trombes d'eau dehors, une tempête se prépare, sans doute cet événement explique-t-il le désert qu'est cet Ahn-Ju en huis clos. L'atmosphère a comme une ambiance de frénésie. Il est vrai qu'il y a un ouragan d'émotions dans les yeux du jeune homme, qui se destine à fréquenter la voie. Ou pas...
L'une des femmes du jury, aux prunelles vermeils et à la longue tresse rousse, prend la parole et brise le silence ponctué du souffle du vent qui frémit à l'extérieur du conseil.
" Jeune marchombre, souhaitez-vous tenter l'Ahn-Ju ?"
Tous sont suspendus aux lèvres de l'apprenti. A lui de décider de son chemin.
Il tombe des trombes d'eau dehors, une tempête se prépare, sans doute cet événement explique-t-il le désert qu'est cet Ahn-Ju en huis clos. L'atmosphère a comme une ambiance de frénésie. Il est vrai qu'il y a un ouragan d'émotions dans les yeux du jeune homme, qui se destine à fréquenter la voie. Ou pas...
L'une des femmes du jury, aux prunelles vermeils et à la longue tresse rousse, prend la parole et brise le silence ponctué du souffle du vent qui frémit à l'extérieur du conseil.
Tous sont suspendus aux lèvres de l'apprenti. A lui de décider de son chemin.
1ère étape
Voici la première étape de cet Ahn-Ju. Tu vas devoir répondre en une quinzaine de lignes minimum. Tu peux soit raconter ce qu'il s'est passé lors de la cérémonie initiale (avant que le conseil entérine son admission à la guilde), soit décrire l'état d'esprit de ton personnage et les jurys qui lui font face.N'oublie pas également de tagguer @Le bâtisseur dans ta réponse pour qu'il vienne te proposer l'étape 2.
Bon courage, tu as une semaine.
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@ Dante Roserin
Personnage
petit-fils du Vent ((ton âme résonne les jours de tempête))
marchombre ((en équilibre le long de la Voie))
poète-protecteur ((le sang d'encre))
marchombre ((en équilibre le long de la Voie))
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pas en résonnance
une lumière s'évanouit
le monde s'y fond
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# pièces : 245
aspiration : Harmonie
guilde : Marchombre
race : Humain à moitié Haïnouk
âge : 36 ans
statut : Conseiller Marchombre; poète-protecteur, aussi ridicule que cela sonne
deck : dague # gantelet à griffes
capacités/pouvoirs : Poésie marchombre # Gestuelle marchombre # Greffe à venir # voiles de valingaï
Joueur.se
L'univers alavirien
tw: à discuter
pronoms: iel/il
nombre de mots: min 250
disponibilités rp: 3 libres
double face:
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Ahn-Ju
@Le bâtisseur
Respire. Murmures dans le noir des ruelles alors que leurs pas sonnent sur les pavés, dans la tempête qui souffle, dans le tumulte de leurs coeurs. Respire. Le solstice est à leur porte, le jour le plus long s'est enfin enfui. Respire. L’air est lourd de l’ozone, la nuit roule entre les nuages épais et gonflés, violacés tels des oedèmes prêts à exploser, libérant des trombes de terreur.
Dante a vingt-trois ans. Ses traits tirés par l’anticipation reflètent, plus que jamais, son ancrage à la réalité : il pose sur le monde, ce soir, un regard presque trop vif pour lui. Ulysse a eu un mouvement de recul, collé contre lui, à l’abri d’une averse impromptue. Un mouvement de recul avant ses lèvres, avant de le serrer. (Une relation de secrets, d’interdits, des instants volés derrière le rideau des trombes d’eau – et pourtant ils sont heureux) Il est rare de voir le jeune apprenti marchombre aussi terre-à-terre. Aussi éclairé.
Ils ne sont pas si nombreux, pour la Présentation. Peut-être même est-il le seul. Si à l’extérieur sa vivacité d’esprit et son air éveillé étaient discernables, une fois au sec – une fois en sûreté – le visage du jeune retrouve à chaque respiration ce masque lunaire. Respire. Efface les traces d’inquiétude qui te rattachent à ce plan. Respire.
Tu sais ce que tu vas prouver. Ne cache pas. Ne cache rien.
L’une après l’autre, les questions passent. Dante sait ce qu’il répond, les yeux dans les yeux, tour à tour, de chacun des Marchombres en face de lui. Il parle du vent qui pousse les rêves et des racines de la peur ; de l’encre sanglante de l’histoire de laquelle naissent les rêves ; des brumes d’où s’échappent les âmes, dans lesquelles sont façonnées les plus grandes. Il laisse sa voix être guidée par cette poésie qui lui tord les tripes et ne demande qu’à s’exprimer, par la justeté de ce que son apprentissage lui a appris. Il est une âme de brume, transparente, étiolée par les mouvements d’une vie qui jusque-là n’a pas été la sienne. A travers lui, les étoiles brillent. Il est une âme de brume, lourde, suffocante, présente dès lors que la pluie et l’orage cessent.
Plus que tout, il est marchombre. En équilibre, sans cesse.
Et vient l’Ahn-Ju.
Aucune ridule, aucune peur, ne fait frémir Dante. Il devine derrière la présence de son maître, de son amant, d’une part de lui comme tout chose peut le prétendre être – il devrait se sentir nerveux, il devrait avoir le bas-ventre broyé par la peur ou, tout du moins, l’anticipation. Pourtant, le brun à l'air lunaire flotte entre deux eaux. Le temps passe et emporte avec lui le jeune apprenti, qui suit le courant.
Il a cessé de s'inquiéter il y a si longtemps.
« Oui. Je souhaite le tenter, » répond-il d’une voix aussi posée et calme que la question l’a été. On lui demande l’heure, on l’interroge sur le temps qu’il fait.
(Mais oh… Au fond de l’abîme de ses yeux, les galaxies de sa volonté étincellent si fort que pas un ne saurait s’y tromper)
Dante a vingt-trois ans. Ses traits tirés par l’anticipation reflètent, plus que jamais, son ancrage à la réalité : il pose sur le monde, ce soir, un regard presque trop vif pour lui. Ulysse a eu un mouvement de recul, collé contre lui, à l’abri d’une averse impromptue. Un mouvement de recul avant ses lèvres, avant de le serrer. (Une relation de secrets, d’interdits, des instants volés derrière le rideau des trombes d’eau – et pourtant ils sont heureux) Il est rare de voir le jeune apprenti marchombre aussi terre-à-terre. Aussi éclairé.
Ils ne sont pas si nombreux, pour la Présentation. Peut-être même est-il le seul. Si à l’extérieur sa vivacité d’esprit et son air éveillé étaient discernables, une fois au sec – une fois en sûreté – le visage du jeune retrouve à chaque respiration ce masque lunaire. Respire. Efface les traces d’inquiétude qui te rattachent à ce plan. Respire.
Tu sais ce que tu vas prouver. Ne cache pas. Ne cache rien.
L’une après l’autre, les questions passent. Dante sait ce qu’il répond, les yeux dans les yeux, tour à tour, de chacun des Marchombres en face de lui. Il parle du vent qui pousse les rêves et des racines de la peur ; de l’encre sanglante de l’histoire de laquelle naissent les rêves ; des brumes d’où s’échappent les âmes, dans lesquelles sont façonnées les plus grandes. Il laisse sa voix être guidée par cette poésie qui lui tord les tripes et ne demande qu’à s’exprimer, par la justeté de ce que son apprentissage lui a appris. Il est une âme de brume, transparente, étiolée par les mouvements d’une vie qui jusque-là n’a pas été la sienne. A travers lui, les étoiles brillent. Il est une âme de brume, lourde, suffocante, présente dès lors que la pluie et l’orage cessent.
Plus que tout, il est marchombre. En équilibre, sans cesse.
Et vient l’Ahn-Ju.
Aucune ridule, aucune peur, ne fait frémir Dante. Il devine derrière la présence de son maître, de son amant, d’une part de lui comme tout chose peut le prétendre être – il devrait se sentir nerveux, il devrait avoir le bas-ventre broyé par la peur ou, tout du moins, l’anticipation. Pourtant, le brun à l'air lunaire flotte entre deux eaux. Le temps passe et emporte avec lui le jeune apprenti, qui suit le courant.
Il a cessé de s'inquiéter il y a si longtemps.
« Oui. Je souhaite le tenter, » répond-il d’une voix aussi posée et calme que la question l’a été. On lui demande l’heure, on l’interroge sur le temps qu’il fait.
(Mais oh… Au fond de l’abîme de ses yeux, les galaxies de sa volonté étincellent si fort que pas un ne saurait s’y tromper)
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