identité Parée de simplicité, Karha porte un nom qu’elle imagine être aussi humble qu’elle. Un patronyme dont les voyelles chantantes ne résonnent pourtant pas dans les ombres dont elle se part. naissance, âge 26 années qu’elle a fait ses premiers pas dans la forêt luxuriante de Baraï. N’importe les années qui séparent son départ pour aller embrasser sa destinée a la recherche de sa liberté, éternellement, l’odeur des pins de sa terre natale la suit partout. Dans ses cheveux, sur sa peau, jamais la senteur des conifères ne la quitte. L’émanation est entêtante, presque masculine, qui contraste étrangement bien avec la féminité exacerbée de la jeune femme. origines, race Fière Fael, l’amour de sa race dans le moindre de ses pas. Elle voit sa mère et ses frères dans chaque miroir avec un délice non feint. Avec habileté, elle cachera que cela trompe une légère solitude pendant ses nombreux voyages orientation, statut Si difficile de trouver grâce à ses yeux. La jeune fille aime attirer les regards, c’est son gagne pain, ce qui lui donne du baume à l'âme, mais sa chaleur elle, se fait si rare. Sur le fil de sa propre liberté s'enchaîner à une seule âme lui semble si… aberrant.  Une fausse note dans une partition. Un nuage dans un ciel parfaitement bleu. Et pourtant, comme une œuvre abstraite, il y a quelque chose d’irrémédiablement attirant la dedans. Une curiosité morbide. Une pensée fugace de mettre sa main dans le feu. situation sociale, occupation Nul besoin d’argent, de luxe, de drap de soie, ou même de parures exceptionnelles. Il lui suffit d’une humble chambre de bonne ou poser ses valises, ou les draps d’un.e amant.e pour se reposer. Une artiste libre, en reine ou en tenue d’Eve, elle brillera de mille feux pendant une de ses routines d’acrobates. Le corps petit, mais puissant et sans merci, ondulant, pliant, se brisant, avec une grâce qui semble empruntée à l'obscurité dont elle est l’amante et maîtresse. Tout aussi sombre qu’elle soit, impossible de détourner le regard de sa silhouette. Qu’importe votre avis sur sa beauté -ou son manque de-, c’est bien tout le reste chez elle qui attire le chaland. Quand elle n'œuvre pas au cabaret du Reflet de Lune, elle prête son corps aux divers peintres et artistes ambulants. Joue de sa vielle à arche dans des bars ou on la paie avec une nuit dans un grenier. Karha n’a besoin que d’elle-même. L’argent semble tellement superflu quand le monde entier vous appartient déjà.  guilde, groupe Marchombre, jusqu’au bout de ses longs ongles. Les années de douleurs et de souffrances, les larmes et les doutes sont éclipsés avec le sourire. Embrassant humblement les phalanges de sa liberté, courant après la pureté dont elle se sent tous les jours plus proche. N’y a-t-il pas plus belle quête ? Plus juste idéal ? Pas à ses yeux. aspirations L’harmonie est intrinsèque à sa simple existence. Imbriqué dans son propre sang.  L’un ne va pas sans l’autre. Dans le giron de sa douceur, nul besoin de répondre aux sirènes de l’angoisse. Il suffit de se laisser porter, et de rester dans l’ombre, là où est sa place.