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— 30 octobre 2022 // ouverture du forum —



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Chaos du passé ( dawn )

@ Arès Milgrim

Arès Milgrim
Chaos is the new calm
Personnage
la guerre au fond des trippes
le poignard arraché d'l'âme
le sabre persécuté
l'esprit qui ensorcèle

un, deux, trois, ça tinte
quatre, cinq, six, ça tranche
sept, huit, neuf, ça gicle
dix, dix, dix, t'es mort.

dix tournois / dawn / claw / leander

faceclaim : Fassbender, par Médée
messages : 159
# pièces : 432
aspiration : [chaos] le sang, la mort, ça gicle, ça vibre, ça fait échoir ton cœur damné, Satan persécuté, toi, toi, tu es le roi renié..
guilde : [épique] les frontaliers que t'as dupés, délaissant leur citadelle évanescente pour des parcours plus inconstants, plus sanguinolents.
race : [raïs] la race inscrite sur ton sourire macabre qui s'étale quand vient le sang qui coule.
âge : [42] les années qui s'empilent, s'entassent, elles vont chuter, les damnées, mais ça t'amuse, de les compter. tu les lances comme des dés, t'émeus du chiffre six. encore, encore, venez les printemps, les étés.
Chaos du passé ( dawn ) 6869f4cf0c2f7349903668b562c4e403

deck : gantelet à griffes # dague # cotte en fer
capacités/pouvoirs : L'épéiste, le sabre comme prolongement de ta main désargentée.
Joueur.se

L'univers alavirien
tw: triggers - none, warnings -- manipulation, mensonges, sang, violence physique et parfois psychologique.
pronoms: il (Arès), elle (la joueuse).
nombre de mots: très variable.
disponibilités rp: Dispo (2/5).
double face: Pas de double visage.
#
Mar 1 Nov - 18:33

chaos du passé

⋆ memories remain.
tw : mort, souvenirs funestes
@dawn lyriant  
Tes pas sonores perturbent le bruissement du vent. Tu as encore les mains sanguinolentes, Arès, à peine as-tu terminé ta dernière mission que te voilà cherchant un lieu morbide dans lequel laisser vaciller tes sombres pensées, funestes serments offerts à la pureté de la nuit.
Les étoiles illuminent les gouttes rougeâtres qui auréolent tes paumes -- souvenirs éphémères d'une âme renvoyée à son quartier natal. Tu revois sa surprise, ta dague coincée dans sa carotide, ses yeux qui peu à peu se vident de leur substance vitale. Il s'attendait à mourir. Il ne voyait pas sa fin si tôt. Pas sous tes traits de faucheuse mortifère. Tu ne sais qui il est, ignore jusqu'à sa plus tendre identité, mais il vaut cher. Sa mort renflouera ta bourse, et participera à te payer tes boissons de la nuit.
Oublier. Se dévaster. Se faire payer ses errements du passé.
Laisser au monstre qui te bouffe l'âme se repaître du désespoir.
Tes pas te mènent au chien-qui-dort. Il n'aboiera pas, ce soir, il laissera au silence le soin de te broyer la psyché, pendant que tu laisseras brûler dans ta gorge les  gouttelettes ambrées de quelque alcool hors de prix.
Le monstre est plus présent que jamais, ce soir.
Il a ses yeux noircis par le crime qui s'éveillent en toi, à l'intérieur, là, juste derrière tes yeux. Il se satisfait du chaos dans lequel il te vautre, sans que tu ne puisses ni ne veuilles t'en défendre. De cette image liminaire, il ne garde que le goût du sang, et cette même dague que, bien des années plus tôt, tu fichas dans le cœur de ton maître. Toujours à tes côtés, comme un souvenir qui te hante.
Te voilà enfin installé, Arès, essuyant à peine tes mains rouges sur une serviette de l'échoppe. Tu ne te préoccupes plus depuis bien longtemps des impressions que tu peux provoquer sur la masse plébéienne, et la crainte d'être retrouvé s'est peu à peu atténué. Comme ton visage a changé, marqué par la noirceur de ton âme et par les effondrements de l'âge.
Arès, l'ombre -- à peine un vestige d'autrefois.
Tu crois rêver lorsque tes prunelles s'échappent un instant sur la masse des badauds. Comme si le monstre te provoquait une autre illusion, comme si elle n'était qu'un dessin imaginaire, car il n'est pas envisageable qu'elle s'inscrive dans le réel, dans le présent, dans le maintenant.
Et pourtant.
Tu la reconnaîtrais entre mille. Dawn. Dawn et son visage angélique, ses yeux sombres et naïfs, qu'elle porte sur le monde avec cette ingénuité qui lui est propre, et cette force au fond des prunelles, cette indicible constance qui mettrait le monde à genoux. Ton âme entre en ébullition, gênée par la présence du monstre, ce spectre de folie qui t'empêche de réfléchir avec la distinction qui te caractérisait -- autrefois, fut un temps très ancien.
Fuir, peut-être. Ne pas mettre sa vie en péril pour une rencontre fortuite. Sans doute est-ce la décision que tu aurais prise, si tu n'étais pas si hanté par tes démons. Pourtant, tu te lèves, Arès, l'on te voit distinctement, ta choppe entre les mains, tes genoux tremblants. Tu es hanté par la peur, toi, le grand combattant émérite, te voilà redevenu gamin, Dawn perché dans tes bras, lors de quelques soirées d'hiver.
Lil se répercute dans son image, comme si elles ne formaient plus qu'une.
La réalité te fuit, Arès, elle t'échappe, elle s'envole, papillon entre tes doigts.
" Bonsoir. Que de temps s'est écoulé. "
Ta voix semble roque, tu t'installes sans attendre son approbation, la dévisage, perdu que tu es entre le présent et le passé, entre Arès et l'ombre de ce que tu as été. Dans quel danger tu te vautres, porté là par ce monstre qui t'habite, quand d'un geste elle peut te rendre la pareille de toutes ces âmes que tu as dévastées -- sa dague entre tes yeux, son sourire victorieux.
Tu remets ton destin entre ses mains.
C'est bien le moins que tu puisses faire...
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@ dawn lyriant

dawn lyriant
Légion Noire
Personnage
Flamme intérieure
Qui illumine
Et protège.

faceclaim : astrid berges (BurnOnFire ♥ )
messages : 168
# pièces : 168
aspiration : Harmonie
guilde : Frontaliers
race : Humaine
âge : 31 ans
statut : Commandante de la légion noire

Chaos du passé ( dawn ) 7783eb20a7630bac7a322d55344a540b

deck : gantelet à griffes + dague
capacités/pouvoirs : l'arc, comme un prolongement du bras, comme une extension de l'âme
Joueur.se

L'univers alavirien
tw: pédophilie/maltraitance animale
pronoms: elle.
nombre de mots: 400/500 mots
disponibilités rp: +++
double face: /
#
Jeu 3 Nov - 22:59

chaos du passé

visitor from the past
tw : trahison
@Arès Milgrim  
Myriades d'étoiles éparses dans le ciel dégagé au dessus d'eux, et murmure du vent dans les feuilles. Les yeux fermés, Dawn inspira profondément, sentant l'air dévaler ses poumons, embaumant la lavande, comme en plein été, comme lors des beaux jours. Le voyage avait été long et il touchait tout juste à sa fin. Délaissant la passe de la goule, ils avaient fait halte à Ondiane pour réapprovisionner leur petite troupe en herbe et provisions en tous genres, et elle en avait profité pour transmettre à la confrérie des rêveurs les meilleures pensées de la Légion Noire: parfois, son poste lui demandait de faire ce qui ressemblait à de la politique et elle s'y employait avec une rigueur non feinte, dans le seul but que ces rares occurrences s'achèvent rapidement. Elle aimait mieux se retrouver sur le terrain, avec ses légionnaires, goûtant la neige des montagnes et la poussière des vallées où ils lançaient leurs chevaux, et leurs routes. Contrairement à son prédécesseur, elle n'avait jamais souhaité d'un travail de bureau insensé et elle avait vite fait mentir ses détracteurs qui avaient vu en elle une opportuniste carriériste qui oublierait tout du terrain, sitôt nommée. Elle sourit aux légionnaires montés à dos de cheval derrière elle. "Al-vor, enfin! Une dernière charge, mes braves?" Ils s'étaient montrés si vaillants durant leur voyage de plusieurs semaines, montant le camp sans rechigner chaque soir, alternant les tours de garde sans qu'elle n'ait le moindre besoin de le suggérer et elle s'était coulée dans ce groupe déjà formé comme si elle en avait toujours fait partie, la tâche et la cause rendant leurs rangs dans leur guilde superflus, inexistants. Dans l'émulation du voyage presque terminé, ils lancèrent leurs chevaux au galop et bientôt, les murs de la cité furent devant eux. Elle avait toujours aimé l'aspect formel d'Al-vor, cette force érigée derrière les murs, cette impression de puissance déguisée en cité. Un frisson d'excitation lui parcourut l'échine, comme à son habitude et ils conduisirent leurs chevaux aux écuries du chien-qui-dort. Un respectueux silence accueillit leur entrée dans l'auberge, et ils furent suivis par des regards curieux jusqu'au moment où ils passèrent commande. Elle s'abstint de tout commentaire et ne put que comprendre l'attitude des badauds; ils étaient impressionnants, ses camarades d'aventure, tout de vargélite vêtus, chacun portant un sabre affuté entre ses omoplates. Ils portaient sur le reste de la salle un regard intéressé, habitués à ce genre d'attention, et bientôt, tous détournèrent les yeux, pour ne pas risquer croiser les leurs. Ils commandèrent de quoi se sustenter et quelques choppes de bières leur furent rapidement délivrées. Les rires avaient repris autour d'eux, et même quelques chants lorsque les Légionnaires commencèrent à manger, évoquant la suite de leur trajet, se concentrant sur les quelques jours qui resteraient à traverser avant d'initier le trajet de retour vers la Citadelle. Mais Dawn n'était plus vraiment présente, tant un sentiment de danger imminent s'était emparé d'elle. Regardant discrètement autour d'elle, elle échangea un regard de connivence avec son subalterne qui la remplaça et guetta à son tour derrière elle. Un autre regard; rien. Le silence s'était installé à leur table, naturellement, comme une vieille compagne que l'on connaît par coeur, avec la douceur de l'habitude. Ils terminaient en hâte leurs écuelles lorsqu'elle Le vit. A son corps défendant, elle congédia ses compagnons qui se levèrent, et changèrent de table, leurs regards passés de la détente au froid de l'acier; concentrés, ils étaient devenus armes à tuer et un seul geste d'elle déclencherait le chaos. Ses yeux le cherchèrent, le trouvèrent et ne le quittèrent plus. Elle ne rata rien du fléchissement léger de sa carrure lorsqu'il la vit également, ne manqua rien de l'hésitation qui manqua le faire partir loin d'elle, à nouveau, ne tiqua pas lorsqu'elle l'observa finalement venir vers elle. Arès. Si Dawn n'était pas absolument certaine qu'elle était saine d'esprit, elle aurait cru à une intoxication quelconque, un dessin mal fixé sur un visage inconnu, ou toute autre explication au fait de le croiser là, ce soir-là, après tant d'années. Son coeur battit douloureusement un bref instant lorsque déferlèrent en elle les souvenirs qu'elle avait si ardemment remisé à l'arrière plan de sa conscience, pour ne plus avoir à les affronter encore, brisée qu'elle avait été des événements, à l'époque. Elle s'astreignit à une rigueur longtemps répétée et son palpitant revint à un rythme plus décent. Sa respiration s'espaça également, déversant dans ses veines une anxiolyse bienvenue. Respire. Affronte et triomphe. Il s'installa à sa table, comme si de rien n'était, comme si les années n'avaient pas jeté sur leur relation un voile d'étrangeté. Comme s'il n'avait pas bafoué tout ce qu'il lui avait appris depuis sa plus tendre enfance. Sa voix avait changé, plus rauque que dans ses souvenirs, et les traits de son visage s'étaient endurcis, comme si les années avaient tapé sur lui plus que de raison. Mais c'était encore ses yeux qu'elle discernait, sous la noirceur, sous la colère, sous la peine, c'était ses yeux. "Bonsoir Arès. Effectivement." Les légionnaires s'agitèrent à la table voisine et, d'un mouvement discret de la main, lui demanda de ne pas intervenir. Il n'y avait pour le moment pas d'esclandre à causer dans cette auberge, avec tant de monde autour d'eux; cela ne pourrait que virer au désastre. Une vague d'un sentiment qu'elle ne souhaita pas identifier la submergea et elle la repoussa du mieux qu'elle put. "Je suis surprise que tu aies pris la peine de venir me saluer. Agréablement, bien sûr." Elle leva la choppe vers lui, dans un geste insensé de lui signifier que non, il n'y aurait pas d'affrontement ce soir, pas maintenant, pas comme cela. Même si elle allait très certainement devoir en répondre devant la guilde, elle poursuivit. "Où étais-tu, toutes ces années ?" Parce qu'il n'y avait pas eu que déception et colère dans son coeur, parce que le sentiment de trahison avait eu à en découdre avec l'injustice de l'incompréhension. Que s'était-il passé, et pourquoi ? S'était-il détourné d'eux au point qu'elle ne méritait pas même d'explication ?
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@ Arès Milgrim

Arès Milgrim
Chaos is the new calm
Personnage
la guerre au fond des trippes
le poignard arraché d'l'âme
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un, deux, trois, ça tinte
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dix tournois / dawn / claw / leander

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# pièces : 432
aspiration : [chaos] le sang, la mort, ça gicle, ça vibre, ça fait échoir ton cœur damné, Satan persécuté, toi, toi, tu es le roi renié..
guilde : [épique] les frontaliers que t'as dupés, délaissant leur citadelle évanescente pour des parcours plus inconstants, plus sanguinolents.
race : [raïs] la race inscrite sur ton sourire macabre qui s'étale quand vient le sang qui coule.
âge : [42] les années qui s'empilent, s'entassent, elles vont chuter, les damnées, mais ça t'amuse, de les compter. tu les lances comme des dés, t'émeus du chiffre six. encore, encore, venez les printemps, les étés.
Chaos du passé ( dawn ) 6869f4cf0c2f7349903668b562c4e403

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L'univers alavirien
tw: triggers - none, warnings -- manipulation, mensonges, sang, violence physique et parfois psychologique.
pronoms: il (Arès), elle (la joueuse).
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double face: Pas de double visage.
#
Sam 5 Nov - 23:30

chaos du passé

⋆ memories remain.
tw : mort, souvenirs funestes
@dawn lyriant  
Te voilà encerclé de frontaliers, Arès, de tout bord, de tous horizons, partout où tes yeux peuvent se poser, et pas n'importe lesquels, non, la légion noire, la plus prestigieuse de toutes celles qui soient, et tu te sens agneau parmi les loups, quand d'un geste, d'une voix, d'un murmure encore, Dawn Lyriant peut commanditer ta mise à mort.
Le monstre se met à hurler de rire en ton fort intérieur, il glousse, le démon rieur, joueur, il se moque de ta déchéance, de cette situation dans laquelle il t'a poussé, le sinistre, l'épouvante. Un instant, Arès -- et si Dawn est suffisamment sensée et clairvoyante pour lire en ton fort intérieur, si elle ne se laisse pas hanter comme toi par les affres d'autrefois, elle le verra -- un instant, donc, tes prunelles se laissent habiter par la peur, un effroi soudain et vertigineux que laisse la disparition du monstre et la survenue de ta lucidité. Tu t'es jeté dans la gueule du loup.
Pourtant, d'un geste, elle empêche quiconque d'intervenir.
D'une ode de sa voix sensuelle, elle dit bonsoir.
Et le monde s'arrête de tourner.
Il n'y a plus qu'elle et ses yeux verts.
Tu plonges dans ses iris enflammées, y lis toute la candeur d'autrefois, ces moments à la citadelle, ces douceurs dont tu la comblais comme une sœur, ces instants partagés, poésie, tendresse -- évaporés. Il ne reste qu'une ombre, qu'un passé, et dans ses prunelles, qu'une émotion sourde, de ces tempêtes indéfinissables qui s'hérissent et se cabrent.
Elle lève sa choppe vers toi, tu mets une demi-seconde à réagir, tant ses iris t'accaparent et te font voyager autre part, dans cet ailleurs évanescent, disparu dans les limbes du présent.
Elle manifeste ainsi un paix factice, temporaire, te montre que si c'était ta mort, qu'elle désirait, du plus profond de son cœur pur, elle ne la prendrait pas ce soir. Comme un moment hors du temps, saisi, envolé.
Elle prend des risques, la frontalière, commandante de la légion noire, elle risque un trait final à sa carrière, des comptes, sans doute, et des excuses qu'elle devra faire, proférer de sa voix claire
-- pourquoi as-tu laissé fuir ce vaurien, ce fuyard, ce traitre à ses pairs ? pourquoi n'as-tu pas tranché sa tête mise à prix depuis si longtemps, si longtemps, des années, des décennies.
Sans doute saura-t-elle se défendre, Dawn, sans doute n'a-t-elle plus besoin d'aide, maintenant, et c'est cette force nouvelle qui te submerge quand tu la regardes, Arès, cette force peut-être même capable d'un trésor que depuis longtemps tu as oublié, celle que l'on nomme pardon.
Les verres qui s'entrechoquent, et en réalité, il ne s'est passé que quelques secondes, légères, très légères, qui te parurent une éternité. Sans doute voit-elle, de sa vivacité d'esprit habituel, dans quels troubles tu es ce soir - le monstre qui peu à peu revient, cesse son répit pour empoigner de ses serres d'aigle ton âme damnée.
Tu es dans la noirceur, Arès, elle est la lumière.
De ses iris du passé, elle t'éblouit, te fait vaciller.
Mais le monstre ne se laisse pas ainsi dominer.
Il revient, plus fort, plus avare, désireux de broyer d'autres âmes plus pures encore, comme un besoin de s'immiscer, d'empoisonner tout ce qu'il touche, ce qu'il regarde. Tu poses tes yeux sur Dawn, Arès, tu attires donc l'attention du monstre sur elle.
Où étais-tu, toutes ces années ?
Il semble que tu t'ébroues, en prise à tes démons intérieurs, mais tu n'en fais rien, Arès. Tu la regardes, toujours, n'as pas prononcé la moindre parole, encore -- mutisme altéré mais que sans doute elle ne remarquera même pas, tant tu es habitué aux longs silence mélancoliques.
Guère qu'un mouvement, vers elle, pour entrechoquer vos choppes, et puis plus rien.
Tu tentes de te redonner contenance en buvant une lampée -- il te semble que la chaleur du liquide contre ta gorge te permet de recoller à la réalité.
" Oh, j'ai vadrouillé, par ci, par là. "
Ces cavalcades, tu ne les comptes plus. Ces fois où, biche apeurée, tu revenais en courant jusque dans la chambre de ta sœur, lui hurlant de préparer ses affaires en toute hâte, la brusquant, paralysant jusqu'à ses aptitudes à se frayer des liens, à tisser des relations, la détruisant, à petits feux ; ces fois où, proie désirée, tu l'incendiait d'être trop lente, craignant pour ta vie, surtout pour la sienne, ces fuites, encore et toujours, par centaines, par milliers, par nécessité.
" Difficile de te répondre, j'ai surtout fui tes compagnons. "
Et ce soir, te voilà te jetant de toi-même entre leurs crocs acérées et avides de vengeance. Quel idiot tu fais, quelle bête éperdue, quand tes origines raïs remontent jusque dans ta psychée, derrière tes yeux, dans le plus profond de ton cerveau -- la bêtise amère, bestiale, celle du monstre qui te dévore l'âme.
" Il semble bien que tu les commandes, donc. Félicitations, tu es parvenue à tes objectifs. "
Je n'en ai jamais douté, as-tu envie d'ajouter. Le monstre, lui, n'aspire qu'à dévorer la bonté de cette âme qui te fait face, Arès, car elle respire l'harmonie, la tendresse et la voie juste.
Ce duel fait un fracas pas croyable dans ton esprit, Arès.
Et l'amour que t'as eu pour elle croise le fer avec cette haine qu'aujourd'hui elle inspire à cette sombre part de toi.
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