Médée, je referai demain.
@ Médée Vil' Reiss
Personnage
faceclaim : phoebe tonkin. ft/les amours lunaires.
messages : 411
# pièces : 121
aspiration : L'Harmonie autour du cou comme un bijou, pierre lustrée aux allures hédoniques.
guilde : Marchombre, la liberté en étendard.
race : Humaine.
âge : Vingt-neuf ans, et les ridules qui commencent à marquer son visage autrefois jouvenceau. La peur de l'avenir, la terreur de ce miroir qui tend à se briser.
statut : Son agilité au service des caravanes itinérantes, sa fragilité enfermée dans son cœur pur vacillant aux rayons de la lune..
deck : gantelet à griffes. # dague.
capacités/pouvoirs : La gestuelle marchombre au fond d'elle-même. # La poésie qui virevolte sur le bout des doigts qu'elle envoie d'une trainée d'argent vers les rayons de la lune. # Greffe, un tatouage de cible dans le cou duquel peuvent sortir des flèches acérées.
compagnon : Rune, son loup du nord, bête au tempérament de feu et aux griffes acérées.
Joueur.se
L'univers alavirien
tw: pas de tw spécifique à souligner, pour l'instant.
pronoms: elle (elle).
nombre de mots: entre 600 et 1500 mots.
disponibilités rp: [5/5] tout à fait disponible.
double face: Pas encore.
L'univers alavirien
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pronoms: elle (elle).
nombre de mots: entre 600 et 1500 mots.
disponibilités rp: [5/5] tout à fait disponible.
double face: Pas encore.
Médée Til' Weiss
taking a closer look
de l'autre côté du miroir
@ Médée Vil' Reiss
Personnage
faceclaim : phoebe tonkin. ft/les amours lunaires.
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# pièces : 121
aspiration : L'Harmonie autour du cou comme un bijou, pierre lustrée aux allures hédoniques.
guilde : Marchombre, la liberté en étendard.
race : Humaine.
âge : Vingt-neuf ans, et les ridules qui commencent à marquer son visage autrefois jouvenceau. La peur de l'avenir, la terreur de ce miroir qui tend à se briser.
statut : Son agilité au service des caravanes itinérantes, sa fragilité enfermée dans son cœur pur vacillant aux rayons de la lune..
deck : gantelet à griffes. # dague.
capacités/pouvoirs : La gestuelle marchombre au fond d'elle-même. # La poésie qui virevolte sur le bout des doigts qu'elle envoie d'une trainée d'argent vers les rayons de la lune. # Greffe, un tatouage de cible dans le cou duquel peuvent sortir des flèches acérées.
compagnon : Rune, son loup du nord, bête au tempérament de feu et aux griffes acérées.
Joueur.se
L'univers alavirien
tw: pas de tw spécifique à souligner, pour l'instant.
pronoms: elle (elle).
nombre de mots: entre 600 et 1500 mots.
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double face: Pas encore.
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histoire
Une naissance. Deux cris. La fin d'une âme et le début d'une autre. La jeune Médée vit le jour, alors que sa mère, Iris, mourut ce même moment, poussée par une force obscure, invisible, ordre du destin. Le beau visage de l'enfant, néanmoins, irradiait d'une vie nouvelle. C'était le début, elle avait encore tant de choses à découvrir, tant à vivre, et tant à comprendre. Elle n'était heureusement pas consciente d'avoir assassiné sa mère mais cela viendrait, plus tard, sans doute, entrainant terreur et culpabilité. Si son père aurait aimé lui offrit tout l'amour qu'il avait pour sa femme, il en était incapable. Son éducation ne le lui permettait pas, lui, marchand d'Al-Chen, et la tendresse pour ce nourrisson qui ne souriait qu'entre ses mains s'était peu à peu muée en haine. Terrible. Absolue. Implacable. C'était pour elle qu'Iris était morte, et elle n'en valait pas la peine. Les marques d'affection étant considérées comme des faiblesses, Médée ne connut que la froideur.
Souffrance, mort et découverte furent les maîtres mots de son adolescence. Elle débuta par l'incendie de sa maison, dix-sept longues années après sa naissance, passées dans le tortueux vestige d'une enfance désolée qui la rendit si dure et tranchante que la lame fraichement aiguisé d'un sabre en argent. Néanmoins, lorsqu'elle perdit son père, ses affaires, elle sembla aussi en perdre la raison. Sa souffrance fut telle qu'elle resta plusieurs jours devant les débris.
Cet homme si spécial se nommait Nel. Marchombre. Il la prit sous son aile, faisant d'elle son élève. Il lui redonna le gout à la vie, lui permis sa renaissance. Leur relation se basait sur la confiance, le partage, l'entraide et l'amitié. Petit à petit, à mesure qu'elle progressait, Médée se rendit compte que ses sentiments emprunts de respect et d'attention se voilaient d'une nuage sombre de mauvais augure. Le flot de ses émotions l'envahissait, lui interdisait de comprendre, de mettre un mot sur ce qu'elle ressentait. De toute façon, posséder la certitude de cette sensation ne ferait que rendre la chose plus vraie, et elle préférait nier l'inévitable plutôt que d'en assumer les conséquences.
Amour. Souffrance. Fin. Son apprentissage était terminé. Trois ans. Elle avait offert trois longues années de sa vie à Nel. Il avait alors put faire ce qu'il voulait d'elle, durant tout ce temps. Il ordonnait, elle exécutait. Il l'avait vu grandir. Devenir belle, mature et puissante. Tant physiquement que mentalement. Son corps s'était métamorphosé, devenant souple, élancé et majestueux. Son visage aussi avait changé du tout au tout. Ses traits enfantins ayant laissés place à ceux dont on hérite en pénétrant dans l'âge adulte. Elle avait appris ce que signifiaient les termes "liberté" et "marchombre". Elle lui devait tout.
comme un souffle
impénétrable.
Huit longues années étaient passées. Dénuées de tendresse, comme l'avait toujours été son enfance. Seul avait compté de voyager, de chevaucher sa merveilleuse nouvelle monture, de se servir de sa dague qui lui faisait remonter tant de souvenirs. Elle les haïssait. Ils étaient comme une entrave a son éternelle progression, une cage la maintenant dans son passé, lui interdisant la moindre perspective d'avenir. Ils étaient néanmoins nécessaires. Durant ses huit années, elle avait douté, beaucoup. D'elle surtout, des autres aussi, de la vie en générale, mais jamais de sa voie. Celle-ci pulsait en elle bien trop fort pour qu'elle ne daigne l'ignorer. Elle avait aussi souffert. Un peu. Elle avait combattu, énormément. Aimé, pas du tout. Les hommes n'attiraient plus son regard, et les quelques tentatives de séduction auxquels elle avait eu à faire face s'étaient souvent terminées dans un bain de sang. Sang réparateur, plutôt que nécessaire. Elle ne se pardonnait pas ses écarts, tout en les comprenant. Elle avait vingt huit ans, et son avenir entier à tracer. Elle n'était pour l'instant qu'une aide aux caravanes, ne travaillait que pour de riches marchands semblables à son père, et elle avait espéré mieux, beaucoup mieux. Elle découvrirait.
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